Publié dans Editorial

L’ovale au firmament !

Publié le mercredi, 11 mai 2022

Les Ladies Makis à VII atteignent le sommet. Fierté nationale, elles porteront encore plus haut le flambeau. Pas plus tard qu’avant-hier, nous avions évoqué le « retour sur terrain » du coach des Barea (hommes) Nicolas Dupuis. Un « retour » auquel les férus du ballon rond osent espérer qu’il soit un « retour gagnant » ! L’avenir nous le dira ! Compte tenu du temps imparti, la tâche ne sera facile ni aisée. En tandem avec Rado Rasoanaivo, on ose espérer de bons résultats. Que le sport en général, et le ballon rond en particulier, avance.

Et nous continuons sur cette lancée en faisant un grand détour au ballon ovale. Les Dames Makis, à VII, ont réussi … l’impossible En effet, l’équipe nationale féminine de rugby à VII réalisait un brillant parcours en battant une à une ses adversaires au championnat d’Afrique en Tunisie et parvenait à gravir le grade de vice-championne du continent pour pouvoir ainsi participer au championnat du monde, en Afrique du Sud, qui devra débuter en septembre. Incontestablement, c’est un honneur et une fierté pour toute la Nation.

Entre Rajoelina Andry et l’ovale, on a affaire à une histoire d’amour qui ne date pas d’hier. Depuis la Transition, voilà une bonne dizaine d’années déjà, sinon plus, que l’actuel Chef d’Etat fut le président de la Haute Autorité de l’Etat (HAT) et n’avait pas lésiné sur les efforts notamment financiers afin de donner des ailes au rugby malagasy. En retour, le quinze national avait réussi à se hisser au toit de l’ovale d’Afrique en 2012. Une prouesse qu’aucun passionné du ballon ovale n’osait même pas espérer auparavant. En fait, l’équipe nationale masculine, version à XV, avait décroché à Mahamasina le titre de Championne du continent formule CAN1B. Et le leader de la Révolution Orange promit, à l’époque, de construire un grand Stade à Andohatapenaka dédié à l’ovale baptisé « Stade Maki ». Et promesse due !

Dix ans plus tard, les Makis Dames, version à VII, refont l’exploit ! Au grand plaisir des amateurs du ballon ovale, les Makis Ladies ont gravi toutes les étapes et parviennent à se qualifier au Mondial en Afrique du Sud tout en arborant le titre de vice-championne d’Afrique.

Faudrait-on rappeler que l’histoire du rugby de la Grande île avait déjà connu, depuis le début du retour à l’indépendance, des heures de gloire. En 1958, durant les Jeux de la Communauté à Paris, les XV Malagasy ont effrayé les grandes équipes françaises et africaines. A l’époque des Mbahiny et compagnie, Madagasikara frôlait le titre africain. Durant la Première République, les rugbymen du pays n’ont jamais démérité.

Reçues au Palais d’Etat d’Iavoloha, les Makis Ladies font savoir au Chef de l’Etat Rajoelina leur volonté et détermination à rafler la mise au Mondial. Seulement, par la bouche du président du Malagasy Rugby, Marcel Rakotomalala, elles espèrent fortement obtenir le soutien et des autorités étatiques et des amoureux du ballon ovale. Le locataire d’Iavoloha n’a pas tardé ni ne s’est pas prié d’accéder à leur souhait. L’Etat ne ménagera point ses efforts pour être aux côtés de nos dignes Ladies. Le Président de la République en personne promet qu’il en fera le maximum de manière à ce que nos héroïnes brillent et raflent le graal.

Ndrianaivo

 

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff