Publié dans Editorial

Attractif et compétitif !

Publié le dimanche, 04 septembre 2022

Où en est la relance du tourisme ? La haute saison touche à sa fin. La rentrée pointe son nez ! Les potaches vont reprendre le chemin de l'école etles adultes leur travail. Finies les vacances ! La question, la reprise a-t-elle eu lieu ?

Les efforts pour la relance du tourisme national ont-ils eu réellement les effets escomptés ? Les responsables publics et opérateurs privés, toutes catégories confondues, misèrent sur l'attractivité et la compétitivité du tourisme. En effet, toutes les dispositions pour préparer à bloc la période des vacances et accueillir les vacanciers et touristes dans les meilleures conditions ont été prises en considération. Réunions ou ateliers s'enchainèrent pour faire en sorte que l'objectif fixé soit atteint.

Compte tenu des lourdes conséquences de l'état d'urgence sanitaire d'au moins deux longues années (2020 et 2021) consécutives frappant le pays, dirigeants politiques et professionnels de l'économie, quelles que soient leurs branches d'activités ont dûs'inventer pour sauver le peu qui reste et ce pour relancer l'économie nationale. 

Le tourisme, le secteur de l'économie le plus durement affecté, tente le tout pour le toutafin de se remettre à flots le plus rapidement. La fermeture des frontières et le confinement, premières mesures incontournables, écornèrent d'abordsur les activités du tourisme. En tant qu'élément moteur de l'économie, le tourisme erre à la dérive. Des structures d'accueil, de toutes dimensions, agonisent. Elles sont l'ombre d'elles-mêmes. Des emplois s'évaporent ! Bref, le tourisme, un secteur porteur, végète à terre.

Avec la reprise des activités économiques, le tourisme en particulier, depuis le mois d'octobre 2021 au cours duquel les tenants du pouvoir finissent par enlever le verrou des frontières, la relance de l'économie nationale s'impose comme priorité. Des efforts colossaux sinon titaniques qui s'imposent pour redresser le pays durement éprouvé par les caprices de la Covid-19 et des intempéries. L'éclatement de la guerre en Ukraine ne facilite en rien du tout la tâche. Madagasikara fait partie intégralement des pays exposés aux conséquences néfastes de la guerre. L'inflation s'acharne sur une population exsangue.

Pour sa part, le tourisme a dûse créer des ingéniosités de manière à rajeunir ou rafraichir l'image. Une image fortement entamée voire défigurée par les effets pervers du confinement et ses dérivés. Comme partout ailleurs, tous les pays ayant le souci majeur de développer les activités du tourisme, il se trouve qu'il va falloir améliorer l'attractivité et la compétitivité du pays en général, les sites privilégiés capables d'attirer les touristes en particulier. Etre attractif et compétitif n'a rien du tout d'évident. Il requiert d'un savoir-faire, de la compétence à maitriser le besoin des visiteurs. C'est un défi monstre dans le sens de la complexité et de la difficulté !

Il y va de la qualité des infrastructures tant routières qu'hôtelières. De la capacité d'accueil impeccable encore mieux irréprochable en compétence à gérer toute situation à problème. De la maitrise sans faille à faire régner la sécurité des visiteurs quels qu'ils soient, nationaux ou étrangers. Ensuite, il faut nécessairement éviter de créer des ennuis fortuits aux touristes qui viennent de loin pour admirer nos paysages, nos faunes et flores endémiques, etc. 

Finalement, être compétitif en termes de coût allant du prix du billet abordable à celui du séjour tout en gardant la qualité des services.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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