Publié dans Editorial

Unanime hommage !

Publié le dimanche, 11 septembre 2022

L’Angleterre pleure. Le Royaume Uni en deuil. Le monde rend hommage.
La Reine Elisabeth II décède !  A 96 ans, elle quitte définitivement le trône d’Angleterre, du Royaume Uni, qu’elle a occupé durant 70 ans. Un record mondial de longévité qu’aucun roi ni reine n’ose  égaliser du moins jusque-là. En fait, elle quitte « paisiblement » le Royaume Uni pour rejoindre le Royaume éternel. Dirigeants et simples citoyens du monde rendent hommage unanimement au décès de cette légendaire reine. En dépit de la limitation de moitié et même beaucoup plus de son pouvoir, de ses compétences, réduits à la fonction honorifique, Elisabeth II a su afficher la tête haute la dignité d’une Reine qui, d’ailleurs, garde le titre de Chef d’Etat. De cause à effet, la Reine Elisabeth II s’est forgée une immense popularité à travers le Royaume Uni en particulier parmi les Britanniques et ce jusqu’ à la dernière seconde de sa vie et même bien au-delà.
Le Royaume Uni comprend certains ensembles de pays : la Grande Bretagne (Angleterre, Ecosse, Pays de Galles) ; l’Irlande du Nord ; les îles britanniques qui font partie des 56 Etats du Commonwealth dont entre autres l’Australie, le Canada, l’Afrique du Sud, Bengladesh, Botswana, Cameroun, Rwanda, etc. Ils ont en commun l’usage entier ou partiel de la langue anglaise et gardent voire entretiennent des relations privilégiées sinon étroites sur le plan économique et culturel avec l’Angleterre, l’ancienne puissance coloniale dans le respect du principe « gagnant- gagnant ». Malheureusement, ce n’est pas le cas concrètement avec l’autre ancienne puissance coloniale. Suivez mes yeux !
Quoiqu’on dise, le rayonnement emblématique de la Reine ne souffre d’aucun doute. Elle force le respect et l’admiration. Les points forts de sa personnalité, marquant l’empreinte de son long et sans précédent règne, résident sur quelques fondamentaux à savoir la stabilité, la dignité et la neutralité ensuite la force du silence et le tout dans le respect sans faille des dispositifs de la Constitution du Royaume relatifs à son nouveau rôle de Chef d’Etat.
Née le 21 avril 1926 à Londres, la Reine Elisabeth II incarne la maturité et la dignité d’un dirigeant imperturbable face aux défis sans cesse compliqués qu’exige la responsabilité d’un ou d’une vraie cheffe d’Etat. A son décès, elle lègue un précieux héritage à tout ce qui aspire devenir leader. Une mine de trésor que chacun désirant postuler un poste de dirigeant doit savoir intelligemment exploiter. La force de caractère, dans le silence et la discrétion, qu’elle possède en son âme et conscience, nous inspire profondément. En 70 ans de règne, Elisabeth II nous enseigne la vraie image d’un homme ou d’une femme d’Etat. De mémoire d’homme, depuis que je suivais de près les affaires internationales voilà à peu près cinq décennies, je n’avais jamais eu l’occasion de lire ou d’entendre des reproches ou des critiques à son égard personnel ou en sa qualité de Reine.
L’unanime hommage à l’échelle des Nations, de l’ONU jusque dans chaque Etat membre, reflète concrètement le grand respect et la grande estime que tout le monde, dirigeants et simples citoyens du monde, éprouve à son égard.
A Madagasikara, l’année cruciale 2023 approche que celui ou celle qui postule la magistrature suprême sache apprendre de cette Reine exemplaire.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff