Publié dans Editorial

Le cœur balance !

Publié le vendredi, 30 décembre 2022

Entre la joie de franchir la fin de parcours de l’année et les gros soucis quotidiens, le cœur balance. Ecartelé par le désir de vivre un moment de jouissance et le peu de moyens que l’on dispose, les esprits hésitent. La tentation de passer un temps soit peu d’un moment de défoulement et la gestion du stress causé par le caprice imprévisible de l’inflation et les aléas de l’insécurité qui menacent à tout instant, on hésite. En réalité, le cœur n’y est pas. La tête non plus ! Parmi les facteurs décourageants, on peut en citer deux à savoir, l’inflation et l’insécurité. On redoute fort le coût exorbitant d’une petite fête en famille ou autre. Pour aller au restaurant ou dans les espaces, il faut se munir d’une certaine somme autrement vaut mieux ne pas tenter le risque.
Les créateurs d’évènements et les restaurateurs ou espaces organisant des jouissances tels les repas gastronomiques, les bals et les rencontres en privé, en famille ou en public tentent le tout pour le tout. Le temps de passer un moment heureux et jovialpour défouler c’est toujours tentant mais il existe certains blocages. Par les temps qui courent, il est difficile pour les organisateurs de ratisser large. Les artistes notamment les têtes d’affiche et bêtes de scène doivent se contenter de ceux ou celles qui osent braver les écueils sinon les réalités.
Les Forces de l’ordre et de sécurité, de leur part, mettent tout le paquet de manière à ce que tout le monde puisse passer les fêtes de fin d’année dans la sérénité à la limite sans incidents majeurs. Ils vont quadriller la ville et passer en revue certains quartiers réputés être de la zone rouge. D’ailleurs, ils sont là pour !
Le personnel médical des Services d’urgence des hôpitaux se préparent à accueillir les noceurs  malheureux ou les malchanceux qui se font avoir d’une manière ou d’une autre. La traditionnelle fête de la Saint-Sylvestre n’échappe pas tous les ans à son lot d’abus, d’irresponsabilité et d’inconscience. En tout cas, aux risques et périls des usagers !
Le retour, apparemment timide, du coronavirus risque de gâcher la fête. Les responsables publics recommandent sans vouloir imposer les gestes barrières et rappellent la nécessité de port du masque sans arriver à dicter des consignes fermes voire obligatoires. Toujours est-il que la pandémie rode quelque part, il va falloir se méfier sérieusement. Les responsables de la Santé publique s’attendent à une recrudescence des cas positifs.
Le cœur balance effectivement entre fêter la Saint-Sylvestre dans la « règle de l’art » ou se contenter du peu sinon du rien faire du tout carrément. En effet, les plus sages, c’est selon, anticipent déjà la dure traversée de janvier, le plus long mois de l’année. Prudence oblige !
Certes, les plus chanceux, les nantis ayant les moyens leur permettant de jouir ailleurs, n’hésitent point à passer des moments de régal et de plaisir. Pour le commun des mortels, le cœur balance, les esprits redoutent des conséquences ruineuses risquant de gâcher l’avenir. A défaut de moyens suffisants on se contente du peu ou rien, on va tout droit au…« lit on dort » !
En dépit de tout et de tout, bonne fête !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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