Publié dans Editorial

Excès de zèle !

Publié le vendredi, 03 mars 2023

Le FFKM s'entiche ! Les quatre chefs d'église, du moins certains d'entre eux, au sein du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagasikara croient dur comme fer qu'ils ont à faire ailleurs, dans le monde de la politique. Ils délaissent leurs propres affaires pour aller s'occuper ailleurs. 

D'emblée, ils entrent en contradiction avec l'enseignement de leur Maître qui, justement, clarifie la chose en disant « Rends à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ! » Autrement dit, le Royaume des Cieux de Dieu n'a rien à voir avec l'empire romain de César. Deux domaines différents auxquels toute confusion ne se pardonne pas.

Le Royaume des Cieux, d'après les enseignements de la Bible, se trouve « Là-haut ». Personne n'est capable de définir à quel lieu exact ! Est-ce à l'intérieur de l'Univers, le nôtre, sinon au sein du Multivers ? Tout simplement, Là-haut ! En tout cas, Dieu est invisible, idem son Royaume, dixit la Bible. Seulement, ce Royaume invisible a une représentante sur terre, l'église. En effet, selon la volonté divine, l'église est bel et bien présente sur terre, afin d'annoncer, d'enseigner et de prêcher la Bonne Parole conformément aux préceptes de la Bible et cela pour l'avènement un jour du Royaume des Cieux sur terre et dans le ciel. Les pasteurs ou les prêtres sont là pour l'exécution de cette sacrée mission et uniquement pour cela. Leurs responsabilités se limitent à prendre soin de leurs « brebis » ou de leurs ouailles de telle sorte qu'elles soient prêtes à accueillir leur Messie à son retour dans les nuées. L'apôtre Paul a été clair sur ce point dans son message adressé aux Anciens et Pasteurs à l'église d'Ephèse (Actes des Apôtres 20 : 28). Et ils en auront un jour des comptes à rendre. Les choses de la politique, de la direction des affaires nationales ne les concernent point. Ce sont des affaires de « César » et ses proches.

Au lieu de fouiner leur nez dans le domaine de la politique et des questions relatives à la gestion des affaires du pays, les prélats doivent plutôt se pencher et scruter sous leurs yeux comment vont les affaires de l'église là où ils sont mandatés, dixit la Bible. En tout, beaucoup sinon trop d'affaires à régler attendent les pasteurs et les prêtres au sein de leur paroisse respective. S'ils font bien leur métier, le pays ne sera pas là où il est. Les actes de violence, de corruption, entre autres, commis dans la plupart des cas par des « enfants » de l'église n'auraient pas cette proportion inquiétante si la Bonne Parole « inonde » le pays. Il faut bien les reprendre ces brebis égarées et les remettre sur le droit chemin ! L'hémorragie dont sont victimes les fiangonana zokiny au profit des fiangonana zandriny et qui affaiblit les premières mérite mûre réflexion. A ce rythme, les paroisses des églises du FFKM seront vidées d'elles-mêmes.

Les affaires politiques et la gestion des affaires nationales appartiennent aux politiques, aux hommes et aux femmes de … César. A chacun de bien gérer ses affaires et le pays avance. 

L'excès de zèle dont font preuve les chefs d'église ne riment à rien ! 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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