Publié dans Editorial

Trop, c’est trop !

Publié le dimanche, 23 avril 2023

Un médecin abattu « gratuitement » en pleine rue ! Une mère de famille de 32 ans rouée de coups mortellement pour des … prunes sinon des futilités ! Une enfant handicapée sourd- muet de huit ans, abusée plusieurs fois par son propre père ! Et la liste est longue sur toute l’étendue du territoire national. Actes de barbarie par ici. Hordes de sauvagerie par là. Trop, c’est trop !
Au rythme où vont les choses horribles, atroces, inhumaines que sais-je encore, le pays glisse dangereusement vers l’abîme de l’enfer. On rejoint, sans s’en rendre compte, le club des pays invivables, à déconseiller du genre Haïti ou autre.
Pour la énième fois, nous tirons la sonnette d’alarme sur l’état critique et alarmant de la situation de l’insécurité qui prévaut dans le pays. En effet, la dangerosité et la gravité de cette insécurité montent de plusieurs crans. Elles atteignent, en ces temps-ci, des proportions inacceptables.
C’est bien beau que nos éléments en treillis traquent les fauteurs de troubles sur la voie publique, qu’ils chassent sans pitié les délinquants … politiques. Soit ! Mais, ne perdons pas de vue les souffrances et les tourmentes des concitoyens et concitoyennes impuissants et impuissantes face  aux agissements, presque au quotidien, des voyous de tout acabit.
On nous communique, photos à l’appui, que les trois grands chefs de la défense et de la sécurité (FDS), membres du Gouvernement, accompagnés de leurs proches collaborateurs se sont réunis à Ampahibe pour voir de près comment assurer le maintien de l’ordre public en cette veille du grand rendez-vous de novembre. Ils sont même descendus ensemble sur terrain. Mais jusque-là, on n’a pas eu droit qu’à des prises de photos, à des « m’as-tu vu ». D’autant que le vrai problème se trouve ailleurs. On craint fort que les hommes et les femmes de la FDS soient à côté de la plaque.
Certes, la traque des bandits bat son plein. On nous fait état presque tous les jours des photos montrant des bandits abattus par les policiers ou par les gendarmes. C’est encourageant ! Seulement, la misère ambiante, le laxisme de certains responsables et le déclin flagrant des mentalités provoquent un état démentiel au sein de la société à tel point qu’on vole, qu’on tue, qu’on viole, etc. sans autre forme de procès. Et le drame, la criminalité va de crescendo en pire !
On accomplit des efforts, on s’investit. On le reconnait. Mais, il faut davantage redoubler les actions. S’il fallait augmenter les effectifs, on devrait le faire ! S’il faudra mobiliser encore plus des moyens matériels  surtout financiers, on devra le faire. Car il s’agit de préserver des vies humaines et leurs biens. La valeur d’une vie d’un homme, d’une femme est inestimable ! Une vie de perdue est irremplaçable !
Le combat contre la violence de tout genre est une bataille de longue haleine notamment dans les pays en prise à des difficultés d’ordre économique. N’empêche que même dans les grandes nations nanties, la lutte pour mettre à bout l’insécurité et par extension la recrudescence des violences s’impose toujours comme nécessité sans alternative.
Les blessures causées par ces violences barbares et aveugles laissent aux victimes et leurs proches des stigmates incurables. Trop, c’est trop !
Ndrianaivo


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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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