Publié dans Editorial

Enième subvention !

Publié le lundi, 08 mai 2023

L’Etat débloque 441 milliards d’Ar de subvention pour la JIRAMA. L’énième « coup de pouce » accordé par l’Etat à la Société nationale d’eau et d’électricité. En tout cas, ce n’est pas la première subvention qu’on a versé à la JIRAMA ni apparemment la dernière. Justement, on est en droit de demander « à quand la fin de cet argent jeté par les fenêtres ? »

Point n’est besoin de remonter loin, il suffit de se limiter à quelques années pour s’en rendre compte de l’importance quantitative des subventions fleuve allouées par l’Etat au profit de la JIRAMA.

Lors d’un discours de lancement du débat national autour du plan de redressement de la JIRAMA, le représentant du ministre des Finances et du Budget (MFB) Randriamandrato Richard, à l’époque, devait rappeler à l’assistance que le montant des subventions que le Gouvernement avait alloué à la JIRAMA entre 2015 – 2018 atteignait les 1300 milliards d’Ar. Et lui de faire remarquer qu’il s’agissait d’une somme considérable ! Il a émis le souhait que les dirigeants de la Société nationale fassent  preuve de rigueur dans leur gestion comptable de la boîte. Signalons que la dette globale de la Société s’élève à 1003 milliards d’ariary. Une somme colossale qui dépasse effectivement les limites au stade actuel des possibilités de la JIRAMA.

D’autres subventions vont être débloquées. En gros, en 2021, elles remontèrent à 380 milliards. En 2022, 500 milliards contre 380 milliards annoncés. Donc, 120 milliards de plus. Une augmentation que certains observateurs ne saisissent pas. Certains doutèrent pour le besoin des « primes » excessives accordées aux cadres dirigeants de la Société. Des gabegies inacceptables et scandaleuses qui irritent l’opinion. Le Chef de l’Etat, en personne, excédé et même … furieux, déclarait à Mandoto en juillet 2022 la fin des subventions. Mais, la suite de l’histoire nous montre à quel point les instructions du Président de la République, en personne, n’ont pas été suivies. Et nous de se demander « jusqu’à quand les contribuables devront-ils casquer pour sauver la JIRAMA ? » Car, il fallait mettre les points sur les « i », tout l’argent que l’Etat débloque ne lui appartient pas. C’est de l’argent public qui sort de la caisse publique. Au final, les concitoyens paient deux fois le prix fort. Une, les subventions au prix de leur sueur. Deux, des factures … « salées » qu’ils déboursent directement ou indirectement de leurs poches.

Toutefois, là où surtout le bât blesse et qu’aucun citoyen contribuable n’est pas près d’accepter ni tolérer réside dans la manière avec laquelle les dirigeants de la JIRAMA gèrent les subventions !

Les cas de « primes excessives » accordées aux cadres dirigeants offusquent au plus haut point l’opinion. Comment ose-t-on se faire payer ainsi de tels avantages énormes alors que la Société croule sous le poids d’une dette colossale et fonctionne à partir des subventions. Comportement inconscient et irresponsable ! En outre, les principaux auteurs du crime, les directeurs généraux et directeurs, ont pu s’évanouir dans la nature comme si de rien n’était ! Ainsi, ils restent impunis et se la coulent douce.

Que l’Etat accorde des subventions à la JIRAMA ! Soit. Seulement, jusqu’à quand devrait-on endurer les incuries de la JIRAMA ?

 

Ndrianaivo

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Editorial

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    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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