Publié dans Editorial

Indubitablement !

Publié le vendredi, 19 mai 2023

Que les choses soient claires, aucune transition, aucun report !

S’il faudra répéter, ressasser et réitérer mille fois que le régime Orange n’envisage nullement de reculer la date du scrutin de la présidentielle prévue pour la fin d’année. Bien que la date du 9 novembre pour un premier tour ne soit pas encore officielle, tout porte à admettre que les échéances proposées par la CENI pour le premier tour et le second tour sont tacitement acquises. Le Conseil de gouvernement va incessamment statuer pour de bon.

Certes, il existe des motifs pouvant provoquer des fantasmes pour un éventuel report des élections.

La question de financement du processus électoral en amont et en aval relève toujours d’un parcours de combattant pour le Gouvernement malagasy. Un pays en situation de précarité économique comme Madagasikara doit faire face au souci financier à chaque fois qu’un grand rendez-vous national nécessitant la disposition de gros sous va avoir lieu. La vulnérable caisse de l’Etat ne suffit pas sinon aura du mal à prendre en charge toutes les opérations exigées par un scrutin qui a l’ambition d’être transparent et accepté par tous dans un pays vaste comme la France et les pays du Benelux réunis. Chaque échéance électorale exige la disposition de façon impérieuse des moyens matériels dont essentiellement financiers suffisants. Il n’y a pas honte à le dire que Madagasikara ne pourra pas à lui seul subvenir aux besoins de ses élections surtout quand des crises sanitaires comme la Covid-19 y étaient passées par là et quand les impacts collatéraux de la guerre en Ukraine n’ont pas fait des détails. Ainsi donc, la contribution des pays amis et partenaires techniques et financiers, bref de la Communauté internationale, s’avère vivement souhaitée. Evidemment, on ne peut pas les obliger. D’ailleurs, Madagasikara n’a pas les moyens d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Tout dépend de la propre volonté de chacun lire chaque Etat ou chaque groupement d’Etats !  

La dernière sortie médiatique et médiatisée de l’ambassadrice de la Délégation européenne en poste à Antananarivo fait état de la réticence inavouée de l’UE à financer l’élection présidentielle à Madagasikara. Le terme « marginale » utilisé pour évoquer l’éventuelle participation de la Délégation suffit à comprendre à demi-mot la teneur de la position adoptée. Et le silence éloquent du Système des Nations Unies (PNUD) relatif à la mise en place du « basket fund » gêne quelque part. Une initiative qui, en principe, relève de la compétence des Nations Unies. Il semble que d’autres membres de la Communauté internationale attendent l’installation effective de ce fameux « panier » pour s’exprimer.

Contribution d’origine externe ou non, l’élection aura lieu à la date prévue ! Il appartient au Gouvernement malagasy de se donner les moyens pour ce faire. Soulignons qu’il s’agit d’un acte de souveraineté pour la dignité de la Nation. 

De toute évidence, la tenue des élections n’est pas la seule contrainte du Gouvernement. Le règlement des factures de la JIRAMA, des fournisseurs de carburant tels entre autres Tozzi Green dont le montant de la facture impayée s’élève à 250 milliards d’Ar, l’organisation des Jeux des îles, autant de priorités auxquelles l’Etat doit faire face.

Il est grand temps de revoir à la baisse les dépenses publiques. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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