Publié dans Editorial

Ensemble !

Publié le dimanche, 21 mai 2023

Yvette Sylla, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères de la République de Madagasikara, et en qualité de présidente sortant de la Commission de l’océan Indien (COI), prononçait un discours lors de l’ouverture du Conseil des ministres de la sous-région au CCI Ivato et martelait le mot d’ordre « ensemble » afin de cerner de façon globale les démarches  et les pratiques à mettre en œuvre pour atteindre ensemble les objectifs majeurs tels que la paix, la sécurité et la résilience. Ensemble nous réussirons ! Ensemble nous vaincrons !
Le choix du terme « ensemble » n’est rien de fortuit sinon du hasard de langage. Il traduit la profondeur de la conviction et de la volonté de réussir, de parvenir, main dans la main, aux mêmes pas et vers les mêmes objectifs des îliens et îliennes des Etats vivant voire évoluant à l’intérieur de cet espace commun qu’est l’océan Indien. Il illustre aussi la complexité et difficulté des enjeux à cerner et des  défis à relever. La « paix », la « sécurité » et la « résilience » s’érigent ainsi en objectifs ultimes.
La paix. Un trésor inestimable inséparable avec la sérénité ! Aucun développement ni prospérité ne se réalise sans la paix. La paix à l’intérieur de chaque île en même temps entre les Etats. En tout cas, l’océan Indien est le seul espace du globe où il n’y avait pas et il n’y a pas de conflits militaires ou autres. L’enjeu consiste ici à garantir et assurer pour toujours le maintien de la paix entre les Etats des îles voisines. Et le rôle fondamental de la Commission de l’océan Indien (COI) repose essentiellement sur l’établissement des stratégies structurantes de telle sorte que la paix soit avec nous !
La sécurité. Un joyau précieux que tout être aime en avoir à sa disposition. Bien que l’espace océano-indien n’ait jamais été le théâtre d’aucun conflit armé, cela ne traduit en rien qu’il soit en sécurité surtout à travers les mers. Etant donné que l’océan Indien soit l’objet de convoitise des puissances (grandes et moyennes confondues) dans le cadre de la géostratégie mondiale et à travers la géopolitique planétaire, l’espace océano-indien joue un rôle capital dans la balance. Avoir le contrôle de cet espace géographique de premier plan relève d’un « désir » inavoué des grands. Depuis un certain temps, l’océan Indien devient la plaque tournante des trafics proscrits (drogues, trafics illégaux). Vu l’immensité du périmètre océano-indien, la volonté d’assurer et de maintenir en permanence la paix et la sécurité, deux objectifs qui vont toujours de pair, n’est pas évidente en soi. Elle ne peut pas être le fait d’un seul pays. Il faut en permanence se concerter et se donner la main. Ensemble, les dirigeants des îles voisines parviendront à surmonter les obstacles empêchant tout effort pour atteindre le stade de la sécurité.
Résilience. Particulièrement exposées aux aléas de la nature notamment aux impacts du changement climatiques, les îles de l’océan Indien doivent affronter aux caprices de cet intenable climat. De ce fait, la résilience aux impacts fait partie d’un combat acharné et continu que les dirigeants des îles voisines ont la mission de contourner ensemble.
En effet, ensemble, nous les îliens de l’océan Indien, nous sommes condamnés à réussir de concert ! 
Ndrianaivo

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff