La deuxième vitesse, une vitesse de ralentissement, rétrograde. Les responsables de l’étage inférieur de la décision semblent freiner la vitesse. Parfois, ils gênent la bonne marche des affaires nationales. Seule une poignée de membres de Gouvernement arrive à suivre la vitesse voulue par le Président. Le reste, des figurants et des figurines ! D’autres, introuvables semblent engager le contre-pied.
La troisième vitesse, marche-arrière ! Il existe de hauts responsables, de par leurs vils agissements et leurs nuisibles comportements, tirent carrément et décidemment vers l’arrière le train, le pays. Champions d’actes de malversation, de détournement, de vols et surtout corruption, ils sont des agents contre-productifs. Et le drame national, ils se conduisent dans une impunité flagrante.
Le pire dans tout cela, la Grande île apparait, dans une certaine mesure, comme le paradis perdu des viols, de vols, de détournement dans tous ses états, des corruptions et d’impunité. C’est navrant de devoir signaler que le pays se débat quotidiennement, c’est la triste réalité, contre l’insécurité et la misère. Et que d’autres, mal barrés, baignent dans l’océan de l’abondance.
Les Sociétés nationales, les unités industrielles et commerciales nationalisées, depuis la Deuxième République jusqu’à nos jours, se dégradent à tel point qu’elles s’effritent et végètent entre la vie et la mort. Et pour cause, de multiples raisons entrent en considération pour éclairer les faits. Les défaillances généralisées du régime socialiste de Didier Ratsiraka jusqu’à aujourd’hui.
Le motif de base réside sur la mauvaise gouvernance. Toutes les Sociétés d’Etat et le peu qui reste vivantes telles la Air Mad, la JIRAMA et la CNaPS pour ne citer que ces quelques exemples sont victimes des vicissitudes des dirigeants politiques, des régimes aux abois, qui abusent et soutirent sans aucun scrupule sur la caisse desdites Sociétés. Des vaches à lait et ce à deux niveaux. Niveau externe, par l’Etat qui tète sans ménagement. Par les dirigeants de la Société, elle-même. Que ce soit à l’Air-Mad ou à la JIRAMA ou la CNaPS, sauf pour quelques cas isolés, les cadres de la Direction générale font main basse sur les biens des Sociétés d’Etat. On détourne. On vole. On abuse. Des faits de détournements et de corruption à n’en plus finir ! Et au final, on s’éclipse ! Hélas !
Le cas précisément de ces trois entités, Air-Mad, JIRAMA et CNaPS, nous fend le cœur, des fleurons de l’économie nationale, en leur temps, mais actuellement sous soins intensifs à cause des hérésies répétées humaines.
Décidément, ressaisissons-nous ! La misère actuelle des 28 millions de Malagasy découle de ces bourdes du passé et du présent.
Les festivités des fêtes nationales ferment leur porte, descendons sur terre.
Ndrianaivo