Publié dans Editorial

Jubilé d’argent !

Publié le dimanche, 22 octobre 2023


La vingt-cinquième édition du Salon international  de l’habitat (SIH) ferme ses portes. Nous avons dû nous batailler afin de pouvoir s’extirper du carcan de la politique et s’émanciper, ne serait-ce que pour prendre de l’air frais afin de se ressourcer ailleurs. En effet, les emprises de la politique et ses vicissitudes nous tiennent trop, nous obnubilent à tel point qu’on ignore tout ce qui se passe autrement. Or, il n’y a pas, ici-bas,  que des « vérités » de la politique à décrypter. Il y en a d’autres qui méritent nos attentions. A rappeler que « toute vérité est bonne à dire » !
Certes, en cette veille de l’élection présidentielle du 16 novembre, le pays traverse une période délicate. Une zone de turbulence, par endroits, à laquelle chaque citoyen responsable doit veiller avec de la plus grande prudence. Un quelconque dérapage « non contrôlé » risque de virer au pire. L’unité nationale, ce trésor inestimable, se trouve à tout moment en danger. Elle risque fort de voler en éclats.
Un évènement hautement prometteur et révélateur s’est tenu à l’intérieur du mythique et incontournable espace des grands évènements du pays au Forello Tanjombato à savoir le Salon international de l’habitat en fêtant dans la foulée son jubilé d’argent, 25 ans d’existence et d’activités intenses.
Quand le bâtiment va, le pays va ! En effet, la santé ou le malaise de l’immobilier incarne la situation en général du pays. L’immobilier demeure, à travers tout le temps et par-dessus toute situation politique ou autre, une valeur sûre et durable. Dans le jargon populaire il est dit que « c’est difficile de juger mauvais un bandit qui possède une maison à lui » (« sarotra atao olon-dratsy toy ny jiolahy manan-trano ! »). Pour ainsi dire qu’avoir un immobilier pour soi revêt une importance non négligeable sinon une référence particulière et sûre. Un critère de notabilité et d’intégrité auprès de la société. Au final, être propriétaire d’une maison d’habitation requiert un statut particulier au sein de la communauté. C’est un cercle très fermé où seule une infime partie de la population peut s’enorgueillir d’en faire partie. Par les temps qui courent, au gré de l’envol des prix en général et l’inflation galopante touchant les matériaux de construction en particulier et finalement dans un contexte de misère, il est d’un parcours du combattant de s’aventurer dans la construction. Pour certains cas, les prix vont du simple au double.
En dépit de toutes ces considérations, parfois déroutantes, l’immobilier reste toujours une valeur indétrônable ! La tenue de la 25 ème édition, un Jubilé d’argent, du SIH dans le processus de mettre en avant l’importance toujours grandissante de l’immobilier. Quel que soit le contexte ou l’ambiance qui prévaut dans le pays, sauf le cas d’une pandémie, l’initiative de faire valoir la valeur de l’immobilier suscite en permanence des intérêts particuliers auprès du public. Durant ce jubilé d’argent, les organisateurs ont pu placer en avant les compétences de nos jeunes talents dans le domaine de l’architecture, du designer et de nouvelles acquisitions techniques relatives à la construction.
Avoir sa propre maison nourrit toujours les aspirations de chacun. On se caresse en discret le rêve d’être propriétaire. Ce jubilé d’argent s’érige en opportunité pour transformer le rêve en concret.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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