Publié dans Editorial

Premier servi !

Publié le vendredi, 08 mars 2024


Da-Willy risque gros. William Andrianambinintsoa, de son nom d’état civil, le triste célèbre violeur d’une mineure, Harena une fillette de 6 ans, suivi de sévices inhumains et barbare, est écroué à la Maison de force de Tsiafahy. Des brutalités inadmissibles qu’aucun être humain ne peut tolérer.
Selon les termes de la procureure Narindra Navalona Rakotoniaina, Da-Willy subira la peine nouvellement modifiée à savoir la castration accompagnée de la perpétuité si le juge le déclare coupable.
Bref rappel des faits, un jeune homme de 23 ans, receveur de taxi-be de son état, résidant à Imerimandroso Imerintsiatosika, aborda une fillette de 6 ans dénommée Harena voisine de quartier et l’envoya acheter une cigarette. Déjà, selon la loi en vigueur, il est interdit d’envoyer des mineurs  acheter des cigarettes ou des boissons alcoolisées. Au retour, il usa de tous les subterfuges pour abuser de la fillette. Il ne se limite pas à violer l’enfant de 6 ans, c’est déjà assez grave et irréparable, mais le jeune prédateur sexuel se permet de violenter cruellement sinon atrocement  sa cible. Un acte délibéré qui dépasse l’entendement !
A noter que l’acte sordide de Da – Willy se passait après l’officialisation de la peine modifiée contre le viol sur mineur. Par conséquent, William Andrianambinintsoa est en connaissance de cause de la nouvelle disposition. De toute façon, nul n’est censé ignorer la loi ! Il agit délibérément en commettant l’une des pires bêtises envers les concitoyens. Soulignons, les actes ignobles continuent de défrayer la chronique. Ce jeune homme qui a abusé d’une lycéenne de 18 ans à Boriziny mardi dernier le prouve.  Ce qui nous pousse à réfléchir, « la loi sur la castration » suffit-elle réellement à dissuader les voyous futurs violeurs ? En tout cas, il faut sans état d’âme appliquer loi ! Et en rajouter à d’autres peines plus dures comme les travaux forcés à perpétuité. Les autorités compétentes à commencer par le Chef de l’Etat suivi de près par le garde des Sceaux, ministre de la Justice ont affiché leur fermeté sur l’application de la loi en vigueur. Rajoelina Andry Président de la République réaffirme à Toamasina qu’il compte défendre par tous les moyens l’application de la nouvelle peine à l’encontre des violeurs. Un message de fermeté et de conviction que le Chef de l’Etat ainsi que la ministre de la Justice envoient à tous les réticents sinon aux opposants. L’on sait que l’ambassadrice de la Délégation de l’Union européenne et l’Amnesty International ou encore le Transparency International émettent des réserves sur la légalité de la nouvelle disposition pénale adoptée par Madagasikara contre les violeurs des mineurs vis-à-vis des fondamentaux des droits humains internationaux. Les autorités malagasy réitèrent qu’il ne faut pas ignorer le traumatisme physique et moral à portée « éternelle » causant des blessures durables sur les victimes. La castration et les peines à perpétuité suffisent-elles à réparer le mal ? Improbable !
Je pense qu’il faut oser aller plus et rouvrir le débat sur la peine capitale ! J’abonde à la position défendue par un confrère éditorialiste qui avance l’idée selon quoi il faudrait rétablir la peine de mort pour certains cas de délits comme le viol accompagnés d’agression physique jusqu’à la mort.
Da-Willy sera, espérons-le, le premier servi.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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