Publié dans Editorial

Stricto sensu !

Publié le jeudi, 11 avril 2024

Ramanambintana Barjhon Richard ne jure que pour une chose « l’application stricte de la loi ». Et cela dans l’objectif majeur de faire d’Antananarivo une ville propre, la seule voie pour atteindre le retour de la dignité de la Capitale.

Le président de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, à peine nommé à ce poste stratégique et d’importance cruciale pour le régime Orange, fit savoir sa détermination à faire respecter la loi dont principalement le Code municipal d’hygiène (CMH). Un ensemble de règlements appelé à gérer la ville afin de garantir sa propreté, sa sécurité et sa dignité. Le Code existait depuis toujours seulement on l’a ignoré et oublié. Le lendemain de la prise de fonction du tout nouveau PDS à Ampasampito, le Chef de l’Etat Rajoelina lui  enjoignait,  lors de la réception des matériels roulants flambant neufs de la part du Japon, de ramasser les ordures de la ville en dix jours francs. Rajoelina a été clair qu’il n’a pas d’excuses étant donné l’existence à sa disposition de ces matériels neufs et  perfectionnés pour l’accompagner dans cette tâche compliquée. 

A quelques jours de la date butoir du dixième jour, Ramanambintana Richard réitère sa conviction selon laquelle l’application de la loi (CMH) est l’unique issue menant à l’atteinte de l’objectif fixé,  « Capitale propre ». Il y tient mordicus ! A Kigali, capitale du Rwanda, lors de la rencontre entre Ramanambintana Richard PDS de la CUA avec son homologue rwandais Samuel Dusengiyumva, maire de Kigali, il a été question entre autres d’évoquer la coopération entre les deux capitales qui sera cristallisée par le jumelage des deux villes et aussi et surtout du partage d’expérience en matière de la gestion des villes. A noter que Kigali fait partie des villes les plus propres d’Afrique. Une bonne réputation que Ramanambintana n’a pas manqué de saluer. Selon le premier magistrat de Kigali, le respect et l’application de la loi est la condition sine qua non si l’on veut atteindre au point d’aboutissement à une ville propre.  L’entrevue consolidait la résolution et la conviction du PDS de la ville d’Antananarivo. Parmi la délégation dirigée par le Président de la République afin d’assister sur invitation particulière de Paul Kagamé, Président du Rwanda pour assister aux cérémonies du trentenaire du génocide de Rwanda, Ramanambintana Richard a mis à profit l’occasion offerte pour rencontrer son homologue de Kigali.

Soit ! L’application de la loi dans son sens le plus strict est l’unique voie de réussite et ce dans tous les domaines d’action. Aucun pays ne réussira dans ses efforts de développement dans une ambiance bordélique. Le respect de la discipline est incontournable. De Paris à Berlin en passant par Londres ou Zurich, l’application de loi ne se discute point ! A Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, l’anarchie règne en vrai maître.

La détermination du PDS Ramanambintana de faire appliquer la loi constitue un garant fondamental afin que la ville puisse retrouver son lustre d’antan. Seulement voilà, aura-t-il les reins solides pour y parvenir. Presque tous ces prédécesseurs clamaient haut et fort la même conviction. Mais, à mi-chemin du processus, ils abandonnaient. Et pour cause, la réticence et la résistance de la population. Il lui faudra une main de fer gantée, une ténacité et de la patience. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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