Publié dans Editorial

Rêve brisé ! 

Publié le jeudi, 18 avril 2024

Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure.

Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position pour présenter un candidat. Rajaonarimampianina, vu son cursus bien fourni et son parcours, un ancien Président de la République, sera l’un des mieux placés pour occuper ce poste de prestige tant convoité. 

En effet, selon des informations persistantes non confirmées officiellement et publiquement mais étalées à volonté sur la place publique, l’ancien Chef d’Etat Rajaonarimampianina Hery Martial (2013 – 2018) briguerait le poste de président de Commission de l’UA. Il se caresserait de devenir le prochain président. Ce serait une marque de fierté et d’honneur pour Madagasikara. Le mandat de l’actuel titulaire, le Tchadien S.E. Moussa Faki Mahamat, arrivera en son terme la fin de cette année 2024. La Grande île n’a jamais occupé un poste continental de premier choix de ce genre. L’expert- comptable aurait toutes les chances de ravir le trophée. Seulement voilà, le système établi veut que tout candidat au poste de président de Commission de l’UA, mis à part ses compétences personnelles et son parcours d’au moins un ancien membre de gouvernement, doive être impérativement présenté et soutenu par le Gouvernement de son pays d’origine. De facto, par une lettre officielle signée par le Chef de l’Etat ou du Gouvernement adressée au président en exercice de l’UA. Une pièce maitresse et incontournable que tout candidat doit être capable ou censé d’obtenir. Et c’est ici que le bât blesse pour notre prétendant.

A l’état actuel de la situation, on ignore exactement si l’ancien Chef d’Etat aurait fait la démarche auprès des autorités d’Etat, en l’occurrence le locataire d’Iavoloha, pour l’obtention de ce « billet » pour Addis-Abeba. A la connaissance générale, rien n’aurait été fait, le conditionnel est de rigueur, du côté de Rajao ou de ses proches collaborateurs.

En tenant compte de la relation dégradée entre Rajoelina et Rajaonarimampianina, depuis l’accession au pouvoir de ce dernier en 2018, et ce jusqu’à ce jour, il est peu probable que Rajao fera le premier pas d’aller voir son ancien patron et ami pour avoir sa faveur. Dommage pour le pays ! Rajaonarimampianina n’a qu’à mordre son petit doigt ! Le pays tout entier garde en mémoire la trahison dont il avait fait subir à sa famille politique au début de son mandat. Une traîtrise que Rajao n’a jamais voulu réparer à l’égard de celui qui l’avait fait roi !

Logique et normal si le rêve se brisera !

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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