Publié dans Editorial

A la fleur de l’âge !

Publié le dimanche, 15 septembre 2024

Ramanambitana Barjohn Richard passe l’arme à gauche ou à droite, c’est selon. Fauché à la fleur de l’âge, en plein milieu de la cinquantaine, l’ancien président de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo succombe des suites de la maladie qui le rongeait depuis et qui l’a terrassé subitement.
Nommé PDS par arrêté du ministre de l’Intérieur le 3 mars, Richard Ramanambitana entra en fonction  à la Mairie d’Antananarivo, la Capitale, prit quartier de l’Hôtel de ville d’Analakely dans un état d’esprit plein d’enthousiasme, de conviction et d’entrain pour redonner à la Ville des mille son lustre d’antan. Il faut redorer le blason de la Capitale, elle doit renaitre de ses cendres, tels furent  les mots d’ordre qui le poussaient à agir ! Homme de conviction et engagé, Ramanambitana Richard fonce et ne recule pas devant n’importe quel obstacle. Il n’est pas sans savoir des difficultés qui l’attendent à la CUA mais il accepte d’endosser la lourde et délicate mission et cela malgré la maladie qui l’affecte.

Depuis son jeune âge, le jeune Richard cultive dans son for intérieur le ferment du leadership. En effet, Ramanambitana cultive depuis toujours la passion de s’engager dans des activités de responsabilité au sein des groupements de jeunes chrétiens de l’église réformée, FJKM notamment, ou évangélique, entre autres, le Foyer des jeunes chrétiens d’Antsahamanitra, le Foyer évangélique international et le Centre chrétien MRE, etc.
Etant un des anciens collègues du groupe éducatif ACEEM au sein du Comité de direction de Ramanambitana Richard pendant au moins quatre ans, personnellement je peux témoigner de sa passion, que nous partagions d’ailleurs, à s’engager avec dévouement dans des efforts pour le bien des élèves ou de  la communauté. Il aimait à relever le défi de n’importe quelle difficulté. Etre leader dans tout ce qu’il entreprend est l’enclin naturel de l’ancien PDS de la Capitale.
Justement, à propos de son bref passage à l’Hôtel de ville, il connait bien les enjeux et les défis qu’il doit affronter en acceptant ce poste si compliqué et truffé d’embuches. En effet, Richard est censé être au courant de la complexité, de la délicatesse et de la difficulté à rencontrer afin de redresser la Ville rebelle des mille. Il n’ignore point les épineux problèmes à résoudre mais Ramanambitana n’est pas du genre à reculer. Malgré les ennuis de santé, les gênes  de la maladie dont il devait faire face, il a accepté d’endosser la responsabilité parce qu’il croit, il a la foi, de pouvoir apporter sa part de brique afin de redonner vie à la ville fondée il y a quatre-cent ans par le roi Andrianjaka. Une contribution qu’il juge sacrée.
Selon le programme établi, les funérailles d’enterrement auront lieu ce jour. La dépouille mortelle de l’ancien PDS Ramanambitana Barjohn Richard, après avoir eu  honneurs et  hommages des proches, des connaissances et des autorités  dans la grande salle d’honneur de l’Hôtel de ville depuis samedi, quittera le lieu à 10 heures pour rejoindre l’église FJKM de Fenoarivo pour la cérémonie religieuse au terme de laquelle à 11 heures le cortège funèbre sera acheminé au caveau familial à Tsitakondaza (PK 54) en vue de l’enterrement. Le journal adresse les sincères condoléances les plus profondes à l’endroit de la famille éplorée, son épouse, sa fille et ses petits enfants.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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