Publié dans Editorial

Sursaut patriotique

Publié le mardi, 24 juin 2025

Deux en un ! Deux termes percutants, « sursaut » et « patriotique » symbolisent et incarnent la célébration de la Fête nationale fondée sur le retour à la souveraineté du pays. Deux mots dont le sens évoque réellement la raison d’être de la citoyenneté d’un Malagasy qui se respecte.

Le  terme « sursaut » se définit, entre autres, par un regain subit qui fait qu’on se dresse brusquement devant conduire à une réaction vive, un élan volontaire d’un ensemble bref à une dynamique de groupe motivé par un sentiment profond d’appartenance.

 

Le mot « patriotique » symbolise le sentiment et l’engagement que l’on prend envers la Nation. Le « patriotisme » est l’amour de la Patrie, de la terre des ancêtres ou « Tanindrazana ». Un patrimoine sacré que tout Malagasy jaloux de son identité doit être prêt à le défendre corps et âme, que tout Malagasy descendant de nos ancêtres est animé d’une fierté indéfectible. Le patriotisme se manifeste par une volonté, par un élan national de se dévouer pour la Patrie, de se sacrifier pour la Patrie pour la défendre. Le tandem des deux termes « sursaut » et « patriotique », deux en un, évoque un fondamental dans la conduite de chacun dans sa vie quotidienne.

En cette fête de célébration du retour à la souveraineté nationale, c’est le moment idéal pour montrer aux yeux du monde entier le « sursaut patriotique ».

Le mot « retour » n’a rien d’usurpation ni d’un sens déplacé quand on parle du retour à la souveraineté nationale. En effet, avant l’arrivée des Vazaha pour occuper indument sinon injustement le sol de nos ancêtres le 6 août 1896, la Grande île fut déjà une Nation souveraine. Une souveraineté reconnue par les grandes puissances de l’époque, au XIX ème siècle. La Grande Bretagne, les Etats-Unis d’Amérique, l’Allemagne, entre autres, reconnaissaient Antananarivo, la Capitale du Royaume de Madagasikara et  entretenaient des relations diplomatiques avec le pouvoir en place. La France affichant une position « floue » et parfois « hostile » vis-à-vis du Gouvernement royal se caressait toujours l’ambition de coloniser Madagasikara. Une ambition … déplacée qu’elle (la France) mit à exécution indument le 6 août 1896. Et pendant toute la durée de l’époque coloniale jusqu’à la venue de l’indépendance, 64 ans, les Malagasy ont toujours manifesté voire exprimé, d’une manière ou d’une autre, leur rejet de l’occupation illégale des « Terres des ancêtres ». De « Vy vato sakelika » (VVS), au JINA, Sadiavaha en passant par Jean Ralaimongo au Mouvement démocratique pour la rénovation de Madagasikara (MDRM), etc. Un rejet légitime soutenu par  la flamme inébranlable du patriotisme.

Le Président Rajoelina Andry Nirina appelle solennellement à un sursaut patriotique, à un élan patriotique dans le cadre de la Fête nationale où nous célébrons ensemble ce retour. En termes pratiques, l’appel veut insinuer la mobilisation nationale comme un seul homme et une seule femme pour défendre la cause sacrée de la Patrie à savoir la dignité et la souveraineté. Cela peut traduire aussi à une participation citoyenne et active à toutes formes de célébration de la Fête nationale : levée de drapeau, communion dans la prière pour le bien de la Patrie, être dans la liesse et dans l’allégresse, etc. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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