Publié dans Editorial

Sommet de l’Avenir !

Publié le mercredi, 25 septembre 2024

De l’utopie ! De la rêverie ! De l’idéalisme ! Sinon, d’un réalisme qu’il fallait démontrer ! Etc.
Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Gutteres, entretenait depuis quelques années l’ambition de réunir  les dirigeants et dirigeantes de la planète Terre les 20 et 21 septembre au siège des Nations Unies aux fins de débattre ensemble sur les grands problèmes qui polluent l’atmosphère politique planétaire. L’objectif étant de remettre à l’ordre les désordres mettant en péril la paix et l’ordre du monde pour un Avenir durable et prospère. Une ambition pharaonique, herculéenne voire pyramidale fort louable qui relève de prime à bord d’une utopie, de la rêverie sinon d’un idéalisme. A moins que le Saint-Esprit veuille bien visiter les âmes irréductibles et réfractaires de certains tenants de la manette du pouvoir dans les points sensibles du globe afin d’abaisser les hostilités. Pour le moment, les avis divergent et s’écartent au fil des ans.

L’écart de niveau de vie entre les misérables conditions de vie de la plupart des peuples du monde du Sud et l’insolente opulence des trop riches du Nord insulte le bon sens. Malheureusement, le fossé se creuse davantage en dépit de belles paroles et les déclarations de bonnes intentions envers les pauvres. Malgré les gestes louables de soutien financier et autres contributions matérielles, les actions réelles pour redresser les pays en difficulté laissent à désirer. Les impacts destructifs du changement climatique entrainant un réchauffement préoccupant ne fait que durcir la vulnérabilité et la précarité des pauvres. Au stade où nous en sommes, il est encore possible de freiner voire stopper ou d’endiguer le phénomène si et seulement si les grands pays industrialisés, les grands pollueurs, acceptent de faire le sacrifice autrement dit de ralentir l’émission de gaz à effet de serre. Niet !
Les points chauds à travers le globe n’ont aucune chance, du moins pour le moment, d’aboutir vers un accord tangible de paix. En Ukraine, la guerre s’enlise. Qui aurait cru que le conflit militaire entre la Russie et l’Ukraine durerait presque un an  et demi et, encore, on n’est pas sorti du tunnel. Au Proche-Orient, le litige armé entre l’Israël et le Hamas n’a pas encore pris un terme que voilà un autre front s’ouvre avec l’entrée en lice des militants du Hezbollah (au Liban) contre Israël. En fait, le pays de Golda Meir mène en simultané sur deux fronts de bataille. Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, jure d’effacer sur la carte le Hamas et le Hezbola. Au Sahel, le désordre de … l’ordre constitutionnel renversant tous les régimes politiques de la région, d’une part, et le conflit interne pour mater les factions militaires liées à certains groupes terroristes n’en finissent pas  de chambouler la vie des peuples. A l’état actuel de l’évolution de la situation, personne n’est en mesure de déterminer à quand le point final. Les bombes et artilleries embrasent le quotidien des peuples.
Les rivalités des deux supergrands, les Etats-Unis d’Amérique et la Chine, n’ont pas dit leur dernier mot. Au contraire, les dissensions s’accentuent et personne ne sait point de quoi l’avenir sera fait !
Et au milieu de tout ce fracas, pourrait-on parler d’unité et harmonie. Est-ce un réflexe dicté par le négativisme ? Qui vivra, verra !
Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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