Publié dans Editorial

Tactique payante

Publié le mardi, 24 septembre 2024


On ne change pas une … tactique qui paye ! Une stratégie qui marche ! Et une équipe qui gagne ! Surgir au moment ultime, in extremis, de la clôture de la date du dépôt du dossier de candidature. Une subtile manœuvre qui, avec les effets de surprise, déstabilise et dérange les esprits ! Tout comme un redoutable fauve, le roi de la savane, le lion qui bondit de nulle part et immobilise de stupeur la proie visée. Une frappe ou une tactique qui fait son preuve à tout moment.
A l’allure où se déroulent les choses au front, la majorité présidentielle, l’IRMAR, semble livrer une trop forte impression de se faire attendre au pire de se faire désirer. Jusqu’à la date d’hier, 24 septembre, aucun signe apparent de dépôt de candidature, devant porter les couleurs du régime Orange dans les Organes de vérification et d’enregistrement de candidature en particulier dans les grands centres urbains en l’occurrence à Antananarivo, n’a été visible. Même topo dans d’autres démembrements dudit Organe à travers l’île, on boude sinon on fait attendre.
Serait-ce le fait d’une hésitation ou d’un attentisme maladroit attribué au novice ou plutôt dictée par une tactique bien établie ! Tel qu’on connait le leader au sommet du régime Orange, l’apparente attente prolongée résulte d’une stratégie sinon d’une tactique de guerre bien réfléchie. Ce ne sont pas les candidats à présenter qui manquent du côté de l’IRMAR, il y en a ce qu’il faut de toutes les couleurs et de toutes les qualités  mais on attend tout juste la consigne du chef du moins de l’état-major.
En gros, la tactique consiste en trois phases : détecter et choisir les candidats potentiels capables de battre les éventuels adversaires. Ensuite, ficeler et à bien boucler correctement les dossiers des poulains de telle sorte que l’OVEC n’a rien d’irrégulier ni de compromettant à signaler. Il faut prouver à l’opinion le caractère sérieux de la démarche. Enfin, présenter au public l’homme ou la femme choisie et cela dans la solennité digne d’un gala sinon d’un show d’investiture de candidat à l’américaine. Une entrée en lice réussie déstabilise et frappe les esprits du camp adverse. Les 50 % de la bataille sont déjà acquis à l’issue d’une entrée avec fracas. Les 50 autres, les réfractaires, les indécis et les sympathisants radicalisés, on va tenter le tout pour le tout, de les convaincre selon une stratégie trempée.
Pour le cas de la Capitale, ce sera un combat sans merci. L’Opposition version « Firaisankina », obligée de revoir le choix du candidat, le remplaçant de l’ancien président, mettra en lice le digne successeur de Ravalo. Une entreprise qui s’annonce délicate voire difficile. Au sein de ce parti fondé  par Ravalomanana, le principe de relève n’a jamais été une priorité. Le grand manitou n’envisage point de désigner le cas échéant son futur remplaçant.  Le concept de dauphin n’entre pas du tout dans la pratique du président fondateur du TIM. Une situation qui avait déclenché le sentiment de frustration des éternels … seconds couteaux. Mais,  Ramose ne voulait rien entendre. Finalement, Me Hanitra, Fidèle Razara Pierre et consorts ont dû se rendre à l’évidence que Dada reste toujours Dada. Soit, on se plie ! Soit, on quitte ! On verra.
Ndrianaivo
 

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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