Publié dans Editorial

Voie de développement !

Publié le mardi, 19 novembre 2024

« Choisissez la voie du développement », dixit Rajoelina Andry Nirina, Président de la République.

Lors de l’inauguration des infrastructures haut de gamme, respectant les normes universellement requises, « manarapenitra », le Chef de l’Etat Rajoelina appelle les gens du pays Betsimisaraka, venus nombreux, une foule compacte, pour la circonstance, à choisir la voie du développement le 11 décembre. En fait, il a choisi le moment idéal pour glisser un message plus qu’utile à l’intention des électeurs du grand Port de l’Est, en particulier, et de la population du pays Betsimisaraka en général en vue du 11 décembre de sorte qu’ils fassent le bon choix.

Les Communales et les Municipales revêtent une importance cruciale pour le développement du pays du fait qu’elles consistent à choisir les responsables élus de proximité. Les maires et conseillers municipaux ou ruraux, de concert avec les chefs Fokontany, s’occupent directement de la vie de la population. Ils sont la cheville ouvrière des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) comme étant le socle du pouvoir central. Ailleurs, sous d’autres cieux, on ne minimise jamais l’impact des résultats des élections générales. C’est le baromètre qui ne trompe pas sur le degré de popularité du régime en place. En France, comme partout ailleurs où la démocratie tient un rôle de premier plan, les élections des maires, scrutin direct, et les Conseils généraux, scrutin de second degré, permettent aux dirigeants nationaux d’avoir une idée exacte sur la percée ou non du pouvoir central dans le pays. Un indicatif nécessaire pour les futurs scrutins, les législatives et la présidentielle.

Les Communales et les Municipales comportent aussi en elles un intérêt vital pour le développement du pays. Les maires et les conseillers municipaux ou ruraux sont les bras du régime en place pour conduire le développement du pays. Des collaborateurs directs du régime dans les efforts de relance du pays et cela justement afin de véhiculer les consignes et les instructions auprès de la population. Il s’agit là d’une collaboration fructueuse pour la bonne marche des affaires nationales. Entre autres, la lutte pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, un problème de base du pays, nécessite la contribution sans faille des élus au niveau des CTD notamment les maires.

Le bon choix aux élections communales et municipales traduit un grand saut vers le développement du pays. Un maire et des conseillers municipaux ou ruraux capables de travailler en synergie avec le Gouvernement constituent un gage pour le développement de la Nation. Un bon choix au niveau des CTD concourt certainement à assurer les intérêts supérieurs de la population à l’intérieur des Communes et du pays en général.

Un mauvais choix des responsables élus dans les Communes urbaines ou rurales impacte directement sur l’avenir desdites circonscriptions. Un opposant au régime en place aurait des difficultés à asseoir un climat de collaboration avec les dirigeants concernés. Un concept qui n’est pas peut-être valable dans les pays ayant une tradition de démocratie bien assise. Les intérêts de la population priment d’abord. Mais, dans le contexte actuel, un élu TIM ou autre voit mal l’idée de collaborer avec la majorité. Le cas d’Antananarivo suffit de corroborer le constat. On se méfie. On se toise comme des chiens de faïence. Et la ville risque d’en pâtir !

Faites le bon choix.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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