Publié dans Editorial

Barrage !

Publié le mardi, 03 décembre 2024


Vote utile. Tel est le slogan mis en avant par la candidate du pouvoir n° 7, endossant les couleurs de l’IRMAR – UPAR pour la course à la Mairie de la Capitale de Madagasikara, Harilala Ramanantsoa.
Dans le jargon politique électorale, le vote utile consiste à orienter la stratégie de nature à écarter par la voie des urnes le ou les candidats susceptibles de gêner la réussite finale du ou de la favorite. En fait, il faut barrer la route aux éventuels candidats risquant de jeter des bâtons dans la roue du futur gagnant et ce par la voie nettement démocratique.
A l’allure où  vont les choses sur le terrain, la victoire finale de la seule descendante d’Eve s’affiche sur le tableau. La voie royale paraitévidente qui va la conduire vers le parvis de l’Hôtel de ville d’Analakely. Toutefois, pour y arriver haut la main, il va falloir que tous les éléments de toutes les formations politiques ou associations annonçant publiquement leur soutien se mobilisent à fond.Que les belles paroles soient suivies d’actes concrets. A six jours de la clôture de la campagne et sept du scrutin, la bataille se renforce et se complique. La pire des bêtises à ne jamais commettre consiste à sous-estimer les capacités de nuisance des autres ou négliger jusque dans les détails les mesures de prudence. Il ne faut jamais se considérer avant terme d’être le vainqueur. L’esprit combattif doit primer sur n’importe quelle autre considération.
Vote utile est synonyme de barrage. Dans toutes les compétitions sportives de haut niveau, les staffs dirigeantsdes clubs en lice misent sur la tactique de barrage contre un club qui risque d’écorner les chances de réussite des autres ou tout simplement de barrer la route aux autres concurrents. Justement, barrer la route des uns et des autres a pour but d’augmenter la chance de réussite en respectant bien évidemment la règle de l’art du jeu. Le « fair-play », la loi d’or de toute compétition, est le propre d’un joueur intègre et digne de la grandeur des joutes sportives.
Harilala Ramanantsoa, la patronne de Madavision, remplit les conditions nécessaires et suffisantes sinon dispose des atouts pour conduire le chantier de redressement de la Capitale. Etant un capitaine d’entreprise, une marque qui gagne et qui continue d’impressionner, comment va-t-elle gérer la ville des Mille. Madavision est un insigne qui inspire comme étant une marque de réussite. En effet, on ne peut pas confier la direction d’une ville de la taille d’Antananarivo à quelqu’un qui a trainé des casseroles. Suivez mes yeux ! Ou à quelqu’un d’autre qui peine à faire marcher ses activités. Harilala Ramanantsoa inspire la confiance de par son intégrité et de son honnêteté. Elle connait sur le bout des doigts Antananarivo, étant un ancien membre du conseil municipal et ancien PDS. Harilala sait ce qui l’attend. Les défis et les enjeux. Avec un programme concis et net, le futur maire élu démontrera sa capacité et son savoir-faire.
Barrage et vote utile s’inscrivent dans la nécessité de ne pas laisser notre chère Renivohitra entre les mains des aventuristes qui ne feront qu’aggraver la problématique. Tant qu’il est encore temps, il faut éviter que la ville des Mille ne se transforme en terrain de combat de coqs.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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