Publié dans Editorial

Défis et enjeux !

Publié le jeudi, 09 janvier 2025

L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale.  La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation. 

 

En fait, deux rendez-vous de portée internationale chacun auront lieu cette année 2025 sur le territoire de la République malagasy. Deux rencontres au sommet érigeant à la fois des défis et des enjeux que le pays, dirigeants et le peuple, doit nécessairement surmonter et maîtriser.

En effet, Madagasikara s’apprête au titre de cette année 2025 à accueillir le sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) et le sommet de la SADC (South African Development Community).

Madagasikara, pour la première fois dans les annales de la République, tient les rênes de la COI. Un concitoyen en la personne d’Edgar Razafindravahy, ancien et brillant ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) du Gouvernement Ntsay Christian, occupe le stratégique et très convoité poste de secrétaire général de la COI. La récente élection l’a conduit à cette nouvelle responsabilité.

Madagasikara, étant l’un des pays de l’Afrique australe est membre à part entière de la SADC, en la personne du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, fait partie à partir de cette année 2025 du Triumvirat appelé à présider le destin de la région. C’est à ce titre d’honneur que la Grande île accueille le sommet des Chefs d’Etat de la SADC. Une dignité et une souveraineté que tout le pays s’estime honoré. Egalement, une grande première pour la Nation malagasy !

Le pays doit relever préalablement des défis de taille colossale avant qu’on puisse accueillir dans la sérénité les hôtes de marque. Le défi énergétique tient le numéro un des problèmes à régler ? Certes, on ne peut pas remédier en quelques mois la longue grave maladie qui tenait à terre la JIRAMA. Tout au moins que la compagnie nationale  affiche un début sérieux et laborieux de retour vers le normal. Les deux sommets auront certainement besoin du service évident de la JIRAMA.

Le second défi de taille, le pays aura intérêt à montrer que la situation économique du pays se trouve sur la bonne voie de la relance. Peut-être pas une économie apparemment émergente mais une situation qui s’améliore. Le troisième volet du défi, les infrastructures d’accueil. Quand on affiche l’ambition de recevoir des invités de marque, des Chefs d’Etat, il faut qu’on se donne les moyens de le faire. L’honneur surtout la souveraineté de la Nation  est engagée. Le dernier point qui n’est pas des moindres : la sécurité. Un gros paquet sinon un grand défi qu’il faille relever à tout prix. Rien ne doit pas laisser à la légère.

L’enjeu essentiel s’agit de réussir les deux sommets. Inutile d’inviter des personnalités de très haut niveau si on n’est pas capables de maîtriser tous les détails faisant en sorte que Madagasikara soit un pays digne d’accueillir de grandes rencontres internationales.

 

Ndrianaivo

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff