Publié dans Editorial

Prudence !

Publié le jeudi, 07 août 2025

Nous sommes en pleine période de vacances. Tous les examens officiels de l’enseignement secondaire général et technique terminés, il reste à attendre pour les aînés la publication des résultats du baccalauréat. Les parents, du moins ceux qui en ont les moyens, profitent de l’occasion pour emmener leurs ouailles et enfin savourer l’air marin. Il faut bien s’ioder directement sur les bords de la mer. Mahajanga, la « ville des fleurs » rafle la mise grâce à ses atouts climatiques. Mahajanga est littéralement prise d’assaut par les touristes locaux et internationaux. La chaleur quasi permanente de la côte ouest attire les vacanciers. La Région d’Atsinanana avec ses agréables côtes n’en déméritent pas. En effet, Toamasina (ville), Foulepointe, Mahambo, Sainte-Marie, etc. talonnent de près Mahajanga. Mais, handicapée par les aléas climatiques, tantôt chauds tantôt froids et pluvieux, Atsinanana se voit quelque fois lésée. Ampefy, Vatomandry,Toliara et Morondava doivent se contenter des arrivées relativement modestes.

 

Toutefois, quelle que soit la destination sauf pour Ampefy, le trafic sur les routes nationales subit des désagréments frustrants et gênants. Les routes nationales 2, 4, et 7, jouissant des trafics les plus denses en ces temps de pause scolaire sont presque impraticables. Mais quel dommage ! Là où les concitoyens, souvent en famille, peuvent profiter de l’air pur du bord de la mer, un privilège offert de notre insularité et voilà que les voies de communication gâchent tout. Depuis des années qu’on crie au scandale de l’état de nos axes principaux, il semble qu’on lance des appels dans le désert, dans l’indifférence plutôt dans l’inconscience des intérêts du public. Personne n’entend ou n’écoute ou encore ne prend pas en considération les soucis et les besoins de la population.

Une partie des causes des accidents de la route provient de l’état délabré de nos infrastructures routières. En effet, certaines routes sont dans un tel état que des émissions télévisées diffusées sur des grandes chaînes étrangères les qualifient de  « routes de l’impossible ». L’état déplorable des axes RN 2 et RN4 dépasse tout entendement. Qu’on nous excuse le terme, mais c’est une véritable honte nationale, c’est choquant et humiliant peut-être mais les réalités sur terrain sont là ! Elles le confirment.

Face à ce triste et préoccupant constat de nos routes, la prudence s’impose ! Les conducteurs doivent impérativement prêter attention à l’état des routes. A cela s’ajoute un autre problème majeur : le manque total de sens des responsabilités chez certains conducteurs.

Il n’est pas rare de constater des cas de conduite en état d’ébriété même lorsqu’ils transportent des passagers ou des membres de leur propre famille. Le tout à des vitesses excessives, dignes d’une course  à « tombeau ouvert ».  Ce sont de vrais chauffards au … volant des bolides. Presque la totalité des taxis-brousse porte la marque « Mercedes Sprinter » ou des véhicules « tout-terrains » pour les particuliers. Résultat, des morts et des morts et des blessés graves. Il faut toujours se méfier de ces « trois facteurs de la mort » : état dégradé de la route, conduite en état d’ébriété et la vitesse à tombeau ouvert. 

Il n’y a que la prudence qui demeure comme une issue. On n’est jamais trop prudent ! dit-on. La RN2 et la RN4, les axes les plus empruntés et les plus endommagés, exigent une extrême prudence. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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