Toutefois, quelle que soit la destination sauf pour Ampefy, le trafic sur les routes nationales subit des désagréments frustrants et gênants. Les routes nationales 2, 4, et 7, jouissant des trafics les plus denses en ces temps de pause scolaire sont presque impraticables. Mais quel dommage ! Là où les concitoyens, souvent en famille, peuvent profiter de l’air pur du bord de la mer, un privilège offert de notre insularité et voilà que les voies de communication gâchent tout. Depuis des années qu’on crie au scandale de l’état de nos axes principaux, il semble qu’on lance des appels dans le désert, dans l’indifférence plutôt dans l’inconscience des intérêts du public. Personne n’entend ou n’écoute ou encore ne prend pas en considération les soucis et les besoins de la population.
Une partie des causes des accidents de la route provient de l’état délabré de nos infrastructures routières. En effet, certaines routes sont dans un tel état que des émissions télévisées diffusées sur des grandes chaînes étrangères les qualifient de « routes de l’impossible ». L’état déplorable des axes RN 2 et RN4 dépasse tout entendement. Qu’on nous excuse le terme, mais c’est une véritable honte nationale, c’est choquant et humiliant peut-être mais les réalités sur terrain sont là ! Elles le confirment.
Face à ce triste et préoccupant constat de nos routes, la prudence s’impose ! Les conducteurs doivent impérativement prêter attention à l’état des routes. A cela s’ajoute un autre problème majeur : le manque total de sens des responsabilités chez certains conducteurs.
Il n’est pas rare de constater des cas de conduite en état d’ébriété même lorsqu’ils transportent des passagers ou des membres de leur propre famille. Le tout à des vitesses excessives, dignes d’une course à « tombeau ouvert ». Ce sont de vrais chauffards au … volant des bolides. Presque la totalité des taxis-brousse porte la marque « Mercedes Sprinter » ou des véhicules « tout-terrains » pour les particuliers. Résultat, des morts et des morts et des blessés graves. Il faut toujours se méfier de ces « trois facteurs de la mort » : état dégradé de la route, conduite en état d’ébriété et la vitesse à tombeau ouvert.
Il n’y a que la prudence qui demeure comme une issue. On n’est jamais trop prudent ! dit-on. La RN2 et la RN4, les axes les plus empruntés et les plus endommagés, exigent une extrême prudence.
Ndrianaivo