Publié dans Editorial

L’effet de domino !

Publié le dimanche, 17 février 2019

L’interception de Mbola Rajaonah, jugée rocambolesque pour certains, courageuse pour d’autres, déclencha, qu’on le veuille ou non, des ondes de choc dont les fortes vibrations vont secouer d’autres « éléments ». Bien avant, après une petite semaine de leurs installations, les nouveaux responsables mirent aux arrêts une grosse tête de l’ancien régime HVM, Hugues Ratsiferana, pris en flagrant délit de vol et un gros poisson des trafics illicites des richesses naturelles et endémiques du pays, Eddy bois de rose. Ce dernier et Mbola Rajaonah, jusque-là intouchables, mettent en péril la vie des 25 millions de Malagasy. Certes, des « criminels » de leur gabarit existent en quantité dans le pays. Il faut les traquer sans attendre ! Il y a urgence.


Le cas particulier du célèbre transitaire multimilliardaire et un très proche de l’ancien couple présidentiel en occupant le poste, très convoité et très sollicité, de conseiller spécial auprès de la Présidence nous retient l’attention. Ces beaux messieurs et belles dames du collège des conseillers spéciaux de la Présidence, s’arrogent le droit et le pouvoir de dicter leurs lois pour assouvir un caprice illimité. Leurs désirs sont des ordres ! Rien de plus normal s’ils deviennent, au bout du compte à l’instar de Mbola Rajaonah, des « supers riches » au grand dam des concitoyens.
Ainsi, l’arrestation courageuse de Mbola Rajaonah entrainera, certainement, d’autres interpellations dans la mesure où il existe en réalité un réseau voire une mafia qui tourne autour. Monsieur l’ancien conseiller spécial n’agissait pas seul. Il ne pouvait en rien sans la complicité des agents de l’Etat souvent haut placés. Et donc, des têtes vont normalement tomber suivant le principe simple de « l’effet de domino ». A cela, il ne faut pas se contenter de traquer à l’horizontale, il faut oser viser à la verticale, vers le haut beaucoup plus que vers le bas. Les sous-fifres agissent souvent par ordre. A la Douane, sans le recours aux prestations ou  services des inspecteurs ou contrôleurs des Douanes, les criminels tels Mbola Rajaonah et autres, n’auraient pas les marges de manœuvre malsaines voulues. Il va sans dire que de simples agents du service concerné seraient également à la solde du « commanditaire » et donc ils seraient dans le collimateur des enquêteurs. En fait, tout un réseau de bandits, des trafiquants et des corrompus en puissance à démanteler, à faire tomber ! Malade de ces hommes et femmes prédateurs, sans scrupule, le pays doit être guéri, et ce, pour l’intérêt supérieur de la Nation.
En somme, fausses déclarations et fraudes financières en matière de droits de Douane, des trafics illicites à grande échelle, des blanchiments d’argent..., perpétrés par des gangs de grand chemin.  Bref, des fauteurs de délits gravissimes coûtant la vie à la caisse de l’Etat qui ne devront, en aucun cas, être lâchés librement dans la nature, dans le règne du laisser-aller de la jungle. Une pratique courante propre à l’ancien régime des hommes aux cravates bleues. Et l’économie nationale en a encaissé durement. Conséquence immédiate, la misère honteuse du pays ! Les concitoyens, las de subir des impacts désastreux des agissements des citoyens malfamés tels que Mbola Rajaonah, attendent de pied ferme l’aboutissement de ce « nettoyage » implacable engagé.  
Ndrianaivo

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Editorial

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    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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