Publié dans Editorial

Quelle liberté ?

Publié le vendredi, 03 mai 2019

Quid de la liberté de presse ! Le monde consacra dans la journée d'hier 3 mai 2019 la célébration de la « Journée internationale de la liberté de la presse ». Mais, quelle liberté s'agit-elle exactement ? La Déclaration Universelle des Droits de l'homme adoptée en Assemblée Générale des Nations Unies en 1948, par 58 Etats à Paris au Palais Chaillot stipule en Préambule, paragraphe 2 : « …les êtres humains seront libres de parler… ». Dans l'Article 1 : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits … », Art 2. 1 : « Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans cette Déclaration …, liberté d'opinion politique, … ». Quelques extraits jetant les bases fondamentales de la liberté d'expression et par extension la liberté de la presse qu'il fallait à juste titre mettre en exergue. Dans cette lutte par le biais de l'IEM contre tous les maux qui sévissent le pays, quelle liberté de la presse entendons-nous ?

Evidemment, il est difficile d'en délimiter le contour exact. La liberté « sauvage » ! Aucune restriction ni balise dans l'exercice du métier de journaliste où tout le monde peut faire prévaloir le titre ! On peut tout dire ou tout publier sans avoir eu la moindre preuve ou sans avoir pris la peine de faire un minimum de recoupement. Une liberté qui n'est régie d'aucun Code de conduite. Donc, c'est l'anarchie totale !  Sans ambages, il faut avouer qu'une telle liberté tue la liberté et assassine la démocratie. Une liberté « réglementée » ou « dirigée ». Dans les pays dits « socialistes » ou bien « pays progressistes », les dirigeants ont la mauvaise tendance de … réguler la liberté de la presse. Dans ces pays rétrogrades, la liberté de la presse est un danger public qu'il faudrait embrigader sinon endiguer. Chaque année, « reporters sans frontières » regrette de constater dans ces pays qu'il existe des cas de tortures ou intimidations voire d'emprisonnement dont sont victimes les journalistes. On y confectionne un Code communication médiatisée taillé sur mesures aux intérêts vitaux  du régime. Heureusement, Madagascar vient de se libérer du joug de ce genre de Code. La liberté de presse « responsable » ! Une liberté qui respecte les fondements de la Déclaration universelle des droits de l'homme, en particulier, celle relative à la liberté de parole et d'opinion politique tout en respectant la liberté des autres et également les lois en vigueur dans le pays. Lesquelles lois obéissant au principe des droits fondamentaux de l'homme et dont l'objectif consiste à épanouir la dignité de l'homme et l'éthique du métier. L'IEM garantit la liberté d'expression, et cela, en conformité avec la Constitution. En effet, dans le Préambule de la Constitution, paragraphe 8.2 il est question du « respect et la protection des libertés et droits fondamentaux » consolidé par l'Art. 6 alinéa  2 « Tous les individus sont égaux en droit et jouissent des mêmes libertés fondamentales… ».  Au final, quelle liberté de la presse avions-nous besoin ? Une liberté qui sert les intérêts basiques de la Nation conformément aux fondamentaux de la Déclaration universelle des droits de l'homme et la loi fondamentale du pays.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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