Publié dans Editorial

Avec tous les honneurs !

Publié le vendredi, 12 juillet 2019

L’aventure s’arrête là. Défaits par les Aigles de Carthage (Tunisie) par trois buts à zéro sur le stade international de l’Académie militaire du Caire (Egypte) ce jeudi 11 juillet, les Barea durent s’incliner la tête … haute devant leurs supporters venus nombreux spécialement au Caire les soutenir dont le  Président Rajoelina et son épouse. Dur, tous les Malagasy, les 25 millions d’âmes ont dû avaler la couleuvre de la défaite, boire le calice au goût amer de la déception. Alors que tous les espoirs ont été permis pour aspirer à la victoire et aller en  demi-finales. Mais le sort en décidait autrement. En toute humilité, il fallait admettre que les Aigles furent trop forts pour les Zébus ce soir-là. Et on se plie et on accepte ! Au-delà de la tourmente et des lamentations ou des jérémiades, il faut malgré tout relever la tête et tenter de voir plus loin et plus haut. A juste titre, la question qui se pose sur toutes lèvres se résume en ces termes : « est-ce réellement un échec ? » On s’apprête à répondre à l’unanimité par un : non ! Certes, les Barea n’ont pas gagné le match mais ils n’ont pas perdu la bataille. Au contraire, nos héros de la Nation remportèrent le challenge. Pour une toute première participation à des compétitions internationales de la taille de la CAN et qu’on est parvenu à atteindre les quarts de finale, on ne peut pas ne pas être fiers du parcours réalisé. Quand on a réussi à mettre K.O. par terre de grandes formations telles les Super Eagles ou le Tout Puissant Mazembé, il y a de quoi à se réjouir. Les co-équipiers de Faneva Ima ont littéralement bousculé la hiérarchie. Sans complexes, les poulains de Nicolas Dupuis ébranlèrent l’ « ordre établi » de cette compétition continentale. A un certain moment, les supposés favoris n’ont pas caché leurs appréhensions face à la prouesse  imprévue des Barea qui étaient mêmes sur le point de réaliser le rêve de tout un peuple.


Quelque part dans les Saintes Ecritures, il est dit « Toute chose concourt pour le bien … ». Une défaite sert toujours à quelque chose ! Les grandes réalisations sinon les réussites remarquables passent souvent par les stades incontournables des échecs. En effet, ce sont des étapes utiles pour former l’homme.
Les Barea, car il s’agit précisément d’eux, gagneront en maturité et en expertise dans les arcanes du football  en capitalisant et en positivant leur échec pour améliorer davantage la maîtrise du jeu. De notre côté, nous les supporters, il nous appartient de maintenir sans faille le soutien et les encouragements que nos champions ont droit de notre part. L’élan national de solidarité envers notre équipe nationale ne doit connaître aucun répit. En tout cas, il faut garder intacte cette solidarité nationale car le pays en a vraiment besoin afin de redresser ensemble et vite la Nation. Sauf contretemps, nos héros atterriront à  l’aéroport international d’Ivato ce jour  en milieu de journée. C’est le moment idéal qui s’offre à tous pour manifester notre reconnaissance entière à leur égard. Ils méritent un accueil triomphal voire  solennel digne des champions. Une mobilisation générale s’impose pour les recevoir avec tous les honneurs !

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  • Jeunesse
    Ah! vous les jeunes. Quel bel âge ! Quelle force d’énergie ! Mais quel avenir ? Laissons-nous, pour un temps, nous immerger, nous baigner, dans l’océan de la littérature … politique. Fantasmons ! Rêvassons ! Philosophons ! Dans le « Boky Mena » (Livre rouge), feu Didier Ratsiraka, auteur, concepteur, directeur d’âme, maître à penser, seul commandant à bord, etc., souligne en rouge le rôle stratégique tenu par les jeunes dans la réussite de la révolution socialiste. Les Jeunes figurent dans les 5 piliers du « Tolom-piavotana » au même titre que les Femmes et les Forces de l’ordre, des militants en treillis. Le « Filoha hajaina » se plait à ressasser à toutes les prises de paroles « Tanora ankehitrio, Tompon’ny taona 2000 ! » (Les jeunes d’aujourd’hui, les maîtres de l’An 2000). Nous sommes en 2025, un quart de siècle est passé. Où en est-il de leur cas …

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