Publié dans Editorial

Et la vie continue

Publié le jeudi, 11 juillet 2019

Le temps semble s’arrêter ! Loin s’en faut. Imperturbable, l’eau coule paisiblement sous le pont. La terre tourne de même la gravitation universelle autour du soleil. Bref, la vie continue ! Tellement, les prouesses inespérées de nos jeunes talents des Barea nous obnubilent et nous propulsent dans le monde de l’euphorie parfois de l’irréel  que les réalités ici-bas semblent nous échapper et les frontières de l’impossible n’existent plus.  Nos jeunes et vaillants « zébus » nous montraient qu’aucun obstacle ne puisse entraver celui qui a la foi ferme en la réussite.

 

Parallèlement aux intérêts que nous portons sur la CAN 2019 en Egypte, des dossiers brulants méritent nos attentions. La saga Samada vs Cspi-M qui défraye les chroniques. En effet, certains opérateurs se croient être dans une République bananière. Des agissements douteux même crapuleux au détriment des intérêts de la Nation font légion et laissent les citoyens perplexes. Des micmacs entre investisseurs insaisissables prompts à générer le tournis aux simples gens sinon aux agents de la Cspi-M qui ne savent plus à quel saint se confier et des opérateurs insolvables sur le plan des impôts. Et l’Etat dans tout cela se désole. Les Institutions administratives (fiscales) et judiciaires de la République ne sont pas respectées. On se prend au-dessus de la loi ! De qui se moque-t-on !

Les communales. La CENI se prépare à fond dans l’organisation du scrutin relatif aux communales à Madagascar. Mis à part les Fokontany, il s’agit de la dernière étape de la mise en place des structures électives. La date de 28 octobre a été déjà avancée et le chronogramme établi. Mais vu le retard pris à cause d’un léger report  de la date de convocation des électeurs qui n’aura lieu que le 23 ou le 24 juillet, il y aura un petit décalage dans l’ensemble du calendrier. Mais, le chronogramme se fera selon le planning prévu.  

Mais déjà, le scrutin fait jaser l’opposition. Tellement, la psychose de la déroute l’empoisonne que des fantasmes allégoriques le conduisent aux délires. Une épée de Damoclès de la défaite plombe sur la tête. Ainsi, le TIM menace de boycotter l’élection. En réalité, Ravalo et ses acolytes ne sont plus sûrs de remporter la mairie d’Antananarivo à cause de la percée irrésistible de la formation Orange. Du côté de l’IRMAR, il ne faut pas sous-estimer l’affaire. Il faut dénicher une ou un candidat capable d’écraser n’importe quel adversaire. La ville des mille se pose toujours en une ultime et stratégique étape à ne jamais louper. Celui ou celle qui remporte une victoire dans la Capitale a déjà un pied dans le pouvoir central et vice-versa. Pour ainsi dire, quand un régime en place perd une élection de la taille de la mairie dans sa Capitale, l’un de ses deux pieds se trouve déjà en dehors du pouvoir.

Le remaniement. La nouvelle configuration si telle serait le cas du Gouvernement retient également toutes les attentions. La nouvelle équipe doit réellement illustrer l’aspiration au changement voulu par le peuple. Les membres qui ne sont pas aptes à traduire en actes les Velirano du Président Rajoelina ne doivent plus y figurer. Quelle que soit l’issue du match des Barea contre les Aigles de Carthage, la vie continue et bravo à nos héros.    

Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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