Parallèlement aux intérêts que nous portons sur la CAN 2019 en Egypte, des dossiers brulants méritent nos attentions. La saga Samada vs Cspi-M qui défraye les chroniques. En effet, certains opérateurs se croient être dans une République bananière. Des agissements douteux même crapuleux au détriment des intérêts de la Nation font légion et laissent les citoyens perplexes. Des micmacs entre investisseurs insaisissables prompts à générer le tournis aux simples gens sinon aux agents de la Cspi-M qui ne savent plus à quel saint se confier et des opérateurs insolvables sur le plan des impôts. Et l’Etat dans tout cela se désole. Les Institutions administratives (fiscales) et judiciaires de la République ne sont pas respectées. On se prend au-dessus de la loi ! De qui se moque-t-on !
Les communales. La CENI se prépare à fond dans l’organisation du scrutin relatif aux communales à Madagascar. Mis à part les Fokontany, il s’agit de la dernière étape de la mise en place des structures électives. La date de 28 octobre a été déjà avancée et le chronogramme établi. Mais vu le retard pris à cause d’un léger report de la date de convocation des électeurs qui n’aura lieu que le 23 ou le 24 juillet, il y aura un petit décalage dans l’ensemble du calendrier. Mais, le chronogramme se fera selon le planning prévu.
Mais déjà, le scrutin fait jaser l’opposition. Tellement, la psychose de la déroute l’empoisonne que des fantasmes allégoriques le conduisent aux délires. Une épée de Damoclès de la défaite plombe sur la tête. Ainsi, le TIM menace de boycotter l’élection. En réalité, Ravalo et ses acolytes ne sont plus sûrs de remporter la mairie d’Antananarivo à cause de la percée irrésistible de la formation Orange. Du côté de l’IRMAR, il ne faut pas sous-estimer l’affaire. Il faut dénicher une ou un candidat capable d’écraser n’importe quel adversaire. La ville des mille se pose toujours en une ultime et stratégique étape à ne jamais louper. Celui ou celle qui remporte une victoire dans la Capitale a déjà un pied dans le pouvoir central et vice-versa. Pour ainsi dire, quand un régime en place perd une élection de la taille de la mairie dans sa Capitale, l’un de ses deux pieds se trouve déjà en dehors du pouvoir.
Le remaniement. La nouvelle configuration si telle serait le cas du Gouvernement retient également toutes les attentions. La nouvelle équipe doit réellement illustrer l’aspiration au changement voulu par le peuple. Les membres qui ne sont pas aptes à traduire en actes les Velirano du Président Rajoelina ne doivent plus y figurer. Quelle que soit l’issue du match des Barea contre les Aigles de Carthage, la vie continue et bravo à nos héros.
Ndrianaivo