Publié dans Editorial

ATT, à vos marques !

Publié le lundi, 16 septembre 2019

Le rideau des examens officiels, du moins pour l'enseignement général, de l'Education fondamentale (EF) est tombé. La session unique du Certificat d'étude primaire et élémentaire (CEPE) s'est tenue dans la journée du 27 août 2019 et les corrections bouclées aussitôt après ainsi que les publications des résultats faites. On a dû constater une tendance générale vers une légère baisse du taux de réussite.

 

Les épreuves du Brevet d'étude pour le premier cycle (BEPC) viennent de fermer leurs portes. Les corrections étant achevées, on attend incessamment l'affichage des résultats officiels. Certaines Circonscriptions scolaires (CISCO) ont déjà publié les leurs. En tout cas, les potaches de l'EF peuvent désormais souffler un peu. Il reste pour leurs aînés de la terminale, l'examen du Baccalauréat (général), premier diplôme universitaire, dont les épreuves se dérouleront du 30 septembre au 4 octobre 2019. Et la rentrée pour tous (EF et niveau secondaire) aura lieu le 28 octobre 2019. L'année scolaire s'étendra de fin octobre 2019 à fin juin 2020. Maintenant, place aux vacances.

Le temps des vacances scolaires est le moment le plus approprié aux déplacements à travers la Grande île. Les parents, tout au moins ceux qui en ont les moyens, profiteront des vacances scolaires pour amener leurs progénitures prendre tant soit peu de l'air en dehors du cadre quotidien de leurs chers « bouts de chou ». Les régions côtières avec leurs belles plages attireront le gros paquet des vacanciers. Mahajanga, Toamasina et bien d'autres sites balnéaires feront le plein. Pour les familles aisées, ce sera l'occasion d'aller à Nosy Be, à Sainte-Marie, à Anakao, etc, même au-delà des frontières.

Le trafic terrestre, à travers le pays, connaîtra certainement une densité importante voire préoccupante. Les axes ouest de la RN 4 et RN6 et l'axe est RN2 ainsi que celui du sud RN7 auront des mouvements très chargés.

On ose croire que les responsables touchés par le trafic terrestres ont déjà pris les dispositions nécessaires. Les dirigeants de l'ATT (Agence des transports terrestres) répartis à travers l'île, en collaboration étroite avec les Forces de l'ordre ont dû mettre préalablement au point toutes les stratégies pour éviter au maximum les accidents de route. On a encore dans les mémoires l'hécatombe provoquée par des accidents à répétition sur les routes nationales ou sur les routes d'intérêt provincial (RIP) d'il y a quelques années. Des chauffeurs irresponsables qui conduisent à tombeau ouvert et tuent trop d'innocents.

Certains observateurs notèrent que la plupart des accidents étaient dû aux manquements des responsables, soit au niveau de l'ATT ou soit celui de la Police routière. On pointait du doigt la généralisation de la corruption impliquant directement les agents de la Police nationale ou des éléments de la Gendarmerie. Mais il faut signaler également l'incompétence de l'ATT à relever les défis et surmonter les dégâts causés. La gabegie régnait en maître absolu. Des familles entières brisées par des deuils à n'en plus finir n'arrivent pas à surmonter les souffrances.  

Il est grand temps que l'ATT déploie les voies et les moyens efficaces pour contourner les accidents de la route. Il incombe de leurs responsabilités au diapason avec les Forces de l'ordre la nécessité de maîtriser le trafic routier du pays. A vos marques !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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