Publié dans Editorial

Le trio infernal !

Publié le jeudi, 10 octobre 2019

Le régime IEM de Rajoelina Andry Nirina est confronté au quotidien aux menaces d’au moins à trois « périls » dont les forces de frappe risque de saper dangereusement les intérêts supérieurs de la Nation à savoir l’insécurité, la corruption et l’inflation. Un trio infernal qui affecte mortellement le processus de redressement du pays. Le Président Rajoelina n’a de cesse réitérer sa détermination à éradiquer, donc jusqu’à la racine, le fondement de ces trois « maux ». A peine que le nouveau locataire d’Iavoloha s’installa au pouvoir en janvier 2019, il décréta des mesures draconiennes destinées à combattre les origines de l’état sécuritaire très fragile du pays. Il s’agit pour Zandry Kely d’une priorité des priorités. Ainsi, des mesures urgentes ont été déclenchées. Tout commença par doter des moyens matériels efficaces et de dernier cri aux Forces de défense et de la sécurité (FDS). Un puissant dispositif d’arsenal de nature à dissuader les dahalo même les plus coriaces se met en place. A chaque intervention publique, le Chef de l’Etat ne manque pas de marteler et de réitérer sa volonté inébranlable de mettre un terme aux menaces de ce fléau, l’insécurité. Des mises en garde sévères à tous et à toutes qui osent braver le pouvoir et continuer à jouer sur le feu ont été lancées. Le rouleau compresseur est en marche.  Le combat au quotidien pour anéantir jusqu’à ses racines la corruption se trouve au centre des préoccupations des nouveaux dirigeants du pays. Le Président Rajoelina en personne dirige la lutte. Evidemment, cette lutte ne peut qu’être acharnée et sans merci du fait que le mal s’enracine et assiège le corps entier de l’Etat. Elle exige une détermination indéboulonnable et une ferme volonté politique de la part de tous les responsables à tous les niveaux. Les sonnettes d’alarme ne cessent d’attirer l’attention des hauts dirigeants du pays. Le classement de Madagascar selon l’International Transparency (IT-Madagascar) demeure toujours alarmant. Il faut reconnaître que les efforts déjà entrepris jusqu’alors ont donné des résultats plutôt encourageants mais il nous reste encore de long chemin à parcourir. BIANCO et PAC ne baissent pas les bras. Les traques continuent ! Le Chef de l’Etat avertit qu’il ne tolérera point aux fauteurs reconnus coupables de ces actes de corruption. Ils seront punis sévèrement selon la législation en vigueur. Rajoelina Andry Nirina monte au créneau et dénonce avec la plus grande fermeté les actes inconcevables et anti-patriotiques de certains opérateurs (grossistes et détaillants) œuvrant dans le secteur de distribution et de commercialisation des produits de première nécessité (PPN). Ces opérateurs indélicats qui s’octroient, de façon injuste, des marges bénéficiaires dépassant largement les barèmes normaux et acceptables. Leurs agissements incorrects font grimper l’inflation et impactent directement aux modestes bourses de la population. Rajoelina a dû même recourir provisoirement au service des « Tsena Mora ». Il faut par tous les moyens garder la stabilité des prix du riz et de l’huile alimentaire en tant que produits hautement stratégiques. En effet, la recrudescence de l’inflation nuit à tous les efforts pour venir en aide aux masses populaires. Elle déstabilise dangereusement le régime.
En somme, le régime IEM ne ménage point les efforts et mènent un combat sans relâche et sans complaisance contre le trio infernal qui étrangle le peuple.

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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