Publié dans Editorial

Actes concrets et résultats palpables !

Publié le lundi, 17 février 2020 Écrit par 
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Le Gouvernement Ntsay II du régime IEM démarre. Les anciens ministres reconduits se débrouillent tant bien que mal. Tandis que les nouveaux venus s'activent avec peine. Fraîchement débarqués et trop occupés à former leur staff et l'organigramme respectif, les nouveaux casés cherchent difficilement à se frayer le chemin. En ce début de la deuxième année du mandat du Président Rajoelina, le pays traîne encore les « pattes ». Le décollage tant attendu se fait quelque peu désirer. Le Chef de l'Etat lui-même reconnait que certains membres du Gouvernement ne parviennent pas à atteindre la vitesse exigée.

 

En dépit des efforts consentis, la corruption persiste et maintient toujours la funeste courbe ascendante. Le dernier rapport du BIANCO le confirme. Les plaintes visant les hauts fonctionnaires ont connu en 2019 une nette augmentation. Les institutions particulièrement touchées comme la Justice font encore parler d'elles. Dans le Sud, le défi d'enrayer l'insécurité bute aux allégations de corruption au niveau des autorités locales qui sont de mèche avec les dahalo. Le Premier ministre, en tournée dans cette partie de l'île, tape sur la table et dénonce la complicité des représentants de l'Etat avec les brigands. La chaîne pénale et les institutions (BIANCO, PAC), chargées de traquer les fauteurs, travaillent d'arrache-pied mais le mal sévit encore.

La JIRAMA continue de faire subir le calvaire aux usagers. Antananarivo, en plein dans l'œil du pouvoir, vit des moments rudes à cause des coupures intempestives d'eau et d'électricité. Le doute sur une éventuelle gestion malveillante de la Société plane. On suspecte fortement l'existence d'un réseau ou d'une mafia portant atteinte au bon fonctionnement de la JIRAMA. Le Chef de l'Etat, lui-même, aurait saisi l'Inspection générale de l'Etat pour le besoin de la lumière au sein de la Société d'Etat. Les propos qui se veulent être rassurants du nouveau DG, Andriamanga Vonjy, lors de sa prise de fonction, n'ont pas suffi à calmer la grogne. Les usagers exigent des actes concrets suivis d'effets tangibles.

L'inflation, ce fauve féroce qui fait souffrir le petit peuple, demeure très menaçant et est toujours prêt à dévorer les fragiles. Une véritable bête noire et cruelle qui ravage aveuglément le faible pouvoir d'achat des petites gens. Les prix des produits de base touchant la vie quotidienne de la population grimpent sans arrêt. Le kapoaka du riz s'achète à prix d'or. A Tsaratanàna, il faut en débourser 1000 Ar. Une réalité valable partout ailleurs. De même, les légumes et les fruits sont hors de portée des bourses modestes. Où sont-ils les agents du ministère du Commerce ? Il semble que le peuple, l'éternel laissé-pour-compte, s'expose seul face au danger. Jusqu'à présent le ministère se contente d'annoncer le programme de la lutte contre l'inflation : « On va faire ceci ou cela ». Sur terrain, il n'y a pas encore des actes concrets aux effets palpables.

L'insécurité continue toujours d'étrangler la population. En ville comme en milieu rural, les concitoyens vivent dans la terreur. Certes, les Forces de l'ordre font le maximum mais les connivences entre les bandits de grand chemin et certaines autorités locales rendent difficiles et compliquées la tâche.

En l'état actuel, le pays est en droit de réclamer, au-delà de beaux discours, des actes concrets et des résultats palpables.

Ndrianaivo

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Editorial

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