Le 31 octobre 2025 représente une étape historique pour le Royaume du Maroc. En effet, la résolution 2797 du Conseil de sécurité consacre « l’autonomie sous souveraineté marocaine » comme l’unique cadre des négociations. Il s’agit d’un point d’inflexion majeur dans le processus de règlement du conflit autour du Sahara, et conforte la vision et la détermination du Roi Mohammed VI pour « clore définitivement le dossier de ce différend artificiel par une solution consensuelle fondée sur l’initiative marocaine ». « Désormais, il y’aura un avant et un après 31 octobre 2025 » dixit le Roi du Maroc.
La résolution 2797 du Conseil de sécurité a été adoptée par 11 voix favorables (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Guyana, la République de Corée, Sierra Leone, la Slovénie, le Danemark, la Grèce, le Panama et la Somalie), 0 contre et 3 abstentions (Russie, Chine et Pakistan). L’Algérie a refusé de prendre part au vote.
Les termes de la résolution sont lourds de sens. L’autonomie sous souveraineté marocaine est désignée comme la solution de référence. La seule qui vaille. Aucunement citée dans la résolution, l’autodétermination par référendum est définitivement enterrée. Le seul cadre légitime pour un règlement du conflit est le plan marocain. La souveraineté marocaine n’est plus une hypothèse de travail, mais l’élément normatif d’une solution politique. Le débat à venir ne porte plus sur qui détient la souveraineté, mais sur comment organiser l’autonomie dans le cadre de cette souveraineté.
A la suite de cette décision du Conseil de sécurité adoptant le plan d’autonomie comme base des négociations sur la question du Sahara marocain, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a prononcé un discours historique à la Nation marocaine.
Fort d’une vision clairvoyante et constante, le Souverain du Maroc a salué cette décision onusienne comme une étape charnière dans l’histoire du Maroc contemporain, scellant l’avènement d’un « Maroc uni, de Tanger à Lagouira, dont nul ne s’avisera de bafouer les droits, ni de transgresser les frontières ». Il a rappelé que le Royaume était résolument passé de la gestion du différend à l’ère du changement, une dynamique confirmée par la reconnaissance, par les grandes puissances, de sa souveraineté sur ses provinces du Sud. Ce succès, a précisé le Monarque, fixe les principes devant mener à une solution politique définitive à ce différend artificiel, ouvrant ainsi la voie à la mise en œuvre du plan d’autonomie.
Ce discours a été également l’occasion pour le Roi du Maroc d’exprimer sa gratitude aux Nations amies, notamment les États-Unis sous la présidence de Donald Trump, ainsi qu’à la Grande-Bretagne, l’Espagne, la France et les alliés arabes et africains.
S’agissant de l’Algérie, le Souverain a déclaré que « Bien que la question de notre intégrité territoriale connaisse des évolutions positives, le Maroc demeure attaché à la nécessité de parvenir à une solution qui sauve la face de toutes les parties, sans vainqueur, ni vaincu ». Et d’ajouter « J’invite Mon Frère, Son Excellence le Président Abdelmadjid Tebboune à un dialogue fraternel sincère entre le Maroc et l’Algérie afin que, nos différends dépassés, nous jetions les bases de relations nouvelles fondées sur la confiance, la fraternité et le bon voisinage ».
Le Souverain a ainsi une nouvelle fois tendu la main à l’Algérie, appelant le président algérien à jeter les bases de relations nouvelles et transformer le dossier en levier de stabilité et de coopération régionale.
Le Discours Royal n’a pas manqué de lancer un appel poignant aux populations séquestrées à Tindouf, en les invitant à rejoindre la Patrie pour bénéficier des bienfaits de l’autonomie.
L’approche Royale sur ce dossier se distingue par une audace dans la décision et une patience dans la mise en œuvre, gage d’un leadership lucide et rassembleur.
Le monde du football malgache gronde. D’anciens internationaux, soutenus par des clubs et des ligues régionales, ont organisé hier matin au stade Barea Mahamasina une grande manifestation de sensibilisation baptisée “Baolina kitra malagasy madio”, réclamant plus de transparence, d’équité et de bonne gouvernance dans la gestion du sport roi à Madagascar.
“Nous ne voulons pas détruire la fédération, mais la purifier”.
Sous un soleil timide, plusieurs dizaines de figures du football national se sont rassemblées, pancartes à la main, pour dénoncer la dérive actuelle du ballon rond malgache.
Le week-end dernier, le campus universitaire régional (CUR) d’Antsiranana s’est transformé en un véritable champ de bataille. Depuis samedi soir, une flambée de violences a opposé des étudiants à de jeunes délinquants venus semer le trouble dans l’enceinte universitaire. Des scènes d’émeute ont éclaté, ponctuées d’échanges de projectiles, d’incendies de bâtiments et de fuites désordonnées d’étudiants cherchant à sauver leurs effets personnels du brasier.
Le bilan est lourd : un adolescent de 15 ans, habitant du quartier voisin, a perdu la vie. Pris au piège des affrontements alors qu’il se trouvait dehors par hasard, il aurait été confondu avec un étudiant par les assaillants. Transporté d’urgence à l’hôpital, il a succombé à ses blessures avant d’y arriver. Plusieurs étudiants ont également été blessés, dont un grièvement.
Des activités supérieures à la normale saisonnière. Si chaque année, entre 3 à 8 cyclones sont recensés, 10 à 14 sont attendues durant cette saison, selon le rapport de Météo France concernant la tendance d'activités pour le sud-ouest de l'océan Indien. La saison cyclonique a déjà commencé par 3 tempêtes déjà nommées. Entre 5 à 8 tempêtes pourraient atteindre le stade de cyclone tropical, la normale étant à 5 cyclones par saison. Ce phénomène est dû à une condition favorable avec des températures de mer plus chaudes que d'habitude et une activité pluvio-orageuse marquée sur l'Est du bassin. C'est là que devraient se former les perturbations, explique Météo France, qui privilégie des trajectoires orientées vers l'ouest, puis le sud.
Six semaines de suspension des cours. La nouvelle ministre de l’Education nationale, Elys Karena Hanitriniaina, a annoncé la reprise des cours dans les établissements publics. Autrement dit, les élèves devraient être sur les bancs de la classe dès aujourd’hui. Cette annonce officielle fait suite à une série de rencontres de la ministre de tutelle avec divers représentants des directeurs, proviseurs et chefs ZAP, durant le week-end dernier. Jusqu’à hier en fin d’après-midi, le siège du ministère de tutelle à Anosy a été le théâtre de diverses rencontres et réunions, avec des allers-retours, des applaudissements et des mécontentements.
L’accord de Paris s’éloigne ! A l’approche de la Conférence - cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) – COP30 – Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre 2025, les observateurs et analystes internationaux se demandent où en est-on de l’accord de Paris, COP 21 en 2015 ?
Dix ans exactement après la COP21 à Paris au cours de laquelle 195 pays ont signé ce qu’il convient d’appeler « l’accord de Paris », force est de noter que certains pays signataires notamment les pays industrialisés ont … dévié du bon chemin, du cap convenu à atteindre.
Le projet de loi de Finances initiale (PLFI) 2026, actuellement en préparation, marque une étape importante dans la stratégie budgétaire de l’Etat. Plusieurs dispositions majeures y figurent, visant à renforcer les recettes fiscales sans alourdir de manière disproportionnée la pression sur les contribuables. Parmi les mesures phares figure le retour de la taxe sur les véhicules à moteur, abrogée en 2006. Cette taxe concernera la quasi-totalité des engins motorisés soumis à immatriculation, qu’il s’agisse de voitures, motos, camions ou véhicules utilitaires. Le tarif variera selon la puissance, la source d’énergie et l’année de mise en circulation, allant de 5 000 à 340 000 ariary par an.
La ville des mille se prépare à vivre au rythme de l’innovation numérique avec l’édition 2025 de Novembre numérique, un événement incontournable qui met à l’honneur la créativité digitale sous toutes ses formes.
Co-organisée par l’Institut français de Madagascar (IFM) et l’Alliance française d’Antananarivo (AFT), cette initiative s’inscrit dans une dynamique mondiale portée par le réseau culturel français, actif dans plus de 70 pays et 130 villes. Avec une programmation riche, immersive et participative, cet événement vise à valoriser les talents locaux, tout en favorisant les connexions entre artistes, entrepreneurs, étudiants et grand public. Les deux institutions partenaires proposent une expérience déployée sur deux lieux emblématiques : l’IFM à Analakely et l’AFT à Andavamamba.
Depuis 1960, Madagascar change de Constitution comme on change de vêtements. Elle devrait, sauf revirement, adopter, dans quelques mois, sa cinquième loi fondamentale en un peu plus de soixante-cinq ans. Clairement, le pays réécrit ses règles du jeu presque tous les 15 ans maximum. Pendant ce temps, la France, à qui on aime souvent se comparer, n’a eu qu’une seule République depuis 1958 : la Cinquième. Soixante-sept ans de continuité contre nos redémarrages à répétition. Le contraste fait sourire… jaune.