Publié dans Politique

Lutte contre la propagation du coronavirus - L’Etat commande 5 millions de cache-bouches aux industries locales

Publié le vendredi, 03 avril 2020

La lutte contre la propagation du coronavirus demeure le principal défi de l’Etat malagasy. Dans le cadre de la bataille face à cette épidémie, qui a déjà causé la mort des milliers de personnes dans le monde et avec la présence de 70 cas confirmés à Madagascar, l’Etat malagasy a décidé de commander 5 millions de masques de protection. Hier, le Président Andry Rajoelina a effectué une visite à l’une des unités du groupe Aquarelle, sise à Tanjombato, une des zones franches ayant répondu à l’appel de l’Etat.

 

« Nous avons établi un partenariat gagnant-gagnant avec les zones franches dans le but de confectionner des masques de protection contre le coronavirus. Le groupe Aquarelle en fait partie et  va produire avec d’autres entreprises 100.000 à 150.000 cache-bouches par jour », a avancé le Président Andry Rajoelina  comme raison de sa visite dans cette zone franche qui emploie 1200 personnes. « Ce partenariat évitera le chômage partiel à ces entreprises franches et pour l’Etat de se procurer à un coût bas cet équipement nécessaire pour freiner la propagation du Covid-19 », a expliqué le Président de la République. Ces masques de protection lavable, continue-t-il, seront distribués gracieusement aux commerçants, aux Forces de l’ordre et à chaque foyer qui en aura besoin. Le Président a spécifié que les cache-bouches produites  à l’occasion par ces zones franches respectent le protocole de Grenoble. « Cela ne veut pas dire que les artisans ou les sociétés malagasy n’auront plus le droit d’en produire mais il faut qu’ils respectent le protocole que le ministère du Commerce va leur communiquer d’ici peu », a précisé Andry Rajoelina à l’issue de la visite de l’unité du groupe Aquarelle. Cette société a profité du passage du Président de la République, accompagné de la ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala, pour lui remettre un don de 50.000 masques de protection et 10.000 de tropic knits.

D’après la responsable de cette unité du groupe Aquarelle, sa société produira 1.500.000 sur les 5.000.000 de cache-bouches commandés par l’Etat malagasy.

La Rédaction 

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff