Publié dans Politique

Confinement partiel - Stop ou encore ?

Publié le vendredi, 03 avril 2020

Il y a deux semaines, le Chef de l'Etat Andry Rajoelina avait annoncé l'état d'urgence sanitaire et le confinement partiel pour Analamanga et Toamasina durant 15 jours au moins à compter du 23 mars à midi, justifiée par la "guerre" engagée contre la pandémie du coronavirus. Ces quinze jours arrivent à terme ce week-end. La question que se posent les citoyens malagasy est de savoir qu'en sera-t-il après ? Et ce d'autant que le Président de la République avait par ailleurs déjà indiqué qu'un bilan de l'évolution de la pandémie sera effectué ce jour.

 

Hier, durant son allocution télévisée, Andry Rajoelina a apporté plus de précisions. Le Président de la République a notamment indiqué qu'il va s'adresser à la Nation ce dimanche concernant les mesures à prendre concernant la pandémie. Il affirme que la décision sera prise de manière collégiale. Mais avant, il compte se réunir avec tous les chefs d'institution du pays, les chefs religieux, les élus, les différents responsables. La décision qu'il va prendre s'appuiera également sur les recommandations des professeurs en médecine. Un Conseil des ministres devra également avoir lieu dans la journée, précise le Chef de l'Etat.

Le confinement partiel sera-t-il prolongé, va-t-il durcir, ou est-ce que d'autres mesures plus souples seront-elles prises ? Rien n'est moins sûr. Les propos du Président ne laissent que très peu d'indices sur la décision qui sera prise. Il prévient juste que « La décision ne sera pas facile ». Le Chef de l'Etat  indique que si Madagascar est fort économiquement, un confinement serait le plus logique. Mais dans la suite, il évoque également les doléances d'une partie de la population malagasy qui est obligée de travailler quotidiennement pour trouver à manger.

La décision dit-il, dépendra des critères économiques et sociaux. Précisant dans la foulée que la priorité est le critère sanitaire. En outre, le Président de la République s'est réjoui que les mesures prises par l'Exécutif ont permis d'endiguer relativement la propagation du virus qui a infecté 70 personnes. Il s'est aussi félicité de ce que la maladie n'a pas fait de décès jusqu'ici. Toutefois, il a rappelé dans ses propos que l'épidémie a atteint toutes les provinces de Madagascar, à l'exception de Mahajanga.

En tout cas, durant son allocution d'hier, le Président de la République a édicté l'extension de la mesure de confinement partiel pour Fianarantsoa. Et la décision de confinement est entrée en vigueur hier. En cause, le recensement de plusieurs  cas de contamination locale au coronavirus dans cette ancienne province. Hier, sur les 11 nouveaux cas confirmés par l'Institut pasteur de Madagascar, 6 se trouvaient à Fianarantsoa. A ce sujet d'ailleurs, une équipe composée notamment de représentants de l'Organisation mondiale de la santé se rendra à Fianarantsoa dès ce jour, pour effectuer un traçage de toutes les personnes ayant été en contact avec les cas confirmés de Covid-19.

La Rédaction

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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