Publié dans Politique

Opposition - Nouveau délire pour un gouvernement de « salut national »

Publié le vendredi, 10 avril 2020


Une quête inlassable du pouvoir ! C’est en ces termes que se résument les intentions des membres du « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM) de s’emparer du pouvoir, désormais plus que flagrantes. Faut – il rappeler leurs dernières revendications, sous couvert du collectif des candidats, demandant l’annulation de toutes les élections.  Cette démarche ayant échoué, le mouvement profite de cette crise sanitaire causée par le coronavirus pour critiquer, à longueur de temps, les décisions prises par le régime. Une manœuvre qui vise apparemment à décrédibiliser les dirigeants et faire croire que ces derniers n’arrivent pas à gérer la situation. Après la sortie médiatique de l’ancien Président Marc Ravalomanana qui s’est proclamé leader du RMDM, ce fut au tour de son adjoint, Alain Andriamiseza d’entrer dans un nouveau délire en s’exprimant dans une émission spéciale diffusée sur une chaîne privée de la Capitale avant – hier.
Outre les nombreuses critiques qui ne sont pas toutes constructives concernant la gestion de la crise du Covid-19 par les tenants du pouvoir, cet ancien ministre du temps de la Transition a lancé une proposition aberrante mais qui, pourtant, est loin d’être surprenante de la part de ce membre de l’opposition. En effet, il a proposé la mise en place d’un gouvernement de « salut national» qui, selon lui, sera en charge de gérer la crise actuelle incluant des techniciens et des politiciens « toutes tendances confondues ». Un refrain qui est  déjà bien connu par les observateurs politiques avertis. Madagascar est sans nul doute le seul pays où des politiciens osent proposer  la mise en place d’un tel gouvernement alors qu’il existe un régime élu démocratiquement. Autrement dit, un régime qui a obtenu sa légitimité par la voie des urnes et ayant reçu toute la confiance du peuple.
Sous d’autres cieux, les opposants attendent les rendez – vous démocratiques c'est-à-dire les élections pour briguer le pouvoir dans les règles de l’art. Ailleurs, l’opposition avance un contre – programme pour avancer des solutions pertinentes dans l’intérêt de la population. Mais à Madagascar, l’attente jusqu’à l’année 2021, marquant la fin de mandat du régime actuel, paraît visiblement trop longue pour ces politiciens qui veulent parfois brûler les étapes.
La Rédaction

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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