Publié dans Politique

Journal Taratra - Victime des intellectuels mauvais

Publié le vendredi, 10 avril 2020


Le mensonge est l’arme du plus faible. Toute crise des temps modernes a son cortège de légendes urbaines répandues à la vitesse de la lumière sur le net. C’est ce qui arrive au journal en langue malagasy Taratra, qui fait partie du Groupe Ultima Media appartenant à la famille du maire d’Antananarivo Naina Andriantsitohaina.
Des intellectuels mauvais utilisent, par le maniement de l’infographie, la maquette habituelle de sa « une » pour lancer des attaques virales contre le régime. Ils œuvrent pour détruire la paix avec les autres dans l’amour, la justice, la convivialité et le respect de la dignité sacrée de chacun. Leurs actions ciblent plus particulièrement les hautes personnalités de l’Etat.
Pour tout lecteur crédule, la présentation du journal est telle que la version partagée à loisir sur les réseaux sociaux est authentique. Mais, pour les esprits éclairés, l’écart de langage à travers les informations affichées se lit avec facilité. Le fait n’est pas nouveau. Il a été déjà signalé quelques mois auparavant dans le dessein de détruire les réputations des autorités, le journal lui-même, son groupe d’appartenance et, a posteriori, son propriétaire. Des mesures ont été prises pour rendre inoffensif le machiavélisme en marche.
Malgré tout, ses instigateurs aux intentions lugubres reviennent encore à la charge. Ces jours-ci, le journal Taratra, trafiqué sur le net, véhicule des informations contraires aux idéaux que le vrai, âgé de 16 ans, a défendus depuis sa création. Le propriétaire cherche à démasquer l’identité des pestiférés derrière cette entreprise visiblement destinée à empoisonner l’opinion. D’aucuns se demandent également sur leurs motivations.
Seul le résultat de l’investigation policière actionnée après coup répondra aux questions posées. Une chose est quand même sûre. Ce ne sont jamais les petits marchands ambulants qui peinent à trouver quoi manger jour après jour qui passent leur précieux temps à se livrer à ces jeux débiles prônant les antivaleurs et l’instauration d’un climat social loin de la paix durable. Ce ne sont pas non plus des lavandières des bas quartiers mais certainement des individus aisés et ayant pu acquérir des compétences avérées en manipulation informatique.
Ce sont probablement des intellectuels serviteurs de la désorganisation sociale. Il semble que leurs parents ont financé leurs études pour qu’ils propagent l’idéologie de la haine au sein de leur propre société où vivent les leurs. Suivant l’optique du médecin viennois Sigmund Freud, la désorganisation fait référence à la « pulsion de mort » ou à la « pulsion de destruction » contrairement à la réorganisation qui se rapporte à la pulsion de vie. Etre intellectuel est un état d’esprit. Il n’est lié ni à la position sociale de l’individu ni aux études effectuées par celui-ci.
Le Congolais Joseph M. Kyalangilwa, en réfléchissant sur les intellectuels, en arrive à la conclusion suivante : « Contrairement aux bons intellectuels, les intellectuels mauvais sont des intellectuels qui exploitent, par intérêt égoïste, l’ignorance des populations et les manipulent. Corrompus, ils détestent le dialogue et ne supportent pas la contradiction. (…) Ils ont une arme diabolique : le mensonge, qu’ils répandent à la vitesse de l’éclair. Mais le mensonge finit toujours par avoir des conséquences néfastes ».
Les responsables du journal Taratra (le vrai) rassurent le lectorat que le support demeurera à jamais fidèle à sa ligne éditoriale et respectueuse de la règle éthique et déontologique du journalisme. En outre, la version papier a cessé de circuler depuis le 24 mars en raison des mesures sanitaires en vigueur pour enrayer la propagation du coronavirus. La version électronique, disponible sur la plateforme E-Media Place et diffusée via mails, est accessible par abonnement.
M.R.

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Editorial

  • Vitale reprise
    Mercy Ships revient. Ayant mis le cap pour l’Afrique du Sud en décembre 2024, le navire- hôpital Mercy Ships reprit en février 2025. Après neuf mois de service dans la Grande île en 2024, l’Africa Mercy dut rejoindre le pays de Nelson Mandela en décembre pour le besoin de procéder à des opérations de maintenance. C’est une exigence incontournable pour que le navire et tous les appareils et les machines qui font l’ensemble cohérent du bâtiment puissent fonctionner normalement. Les dirigeants à bord ne transigent guère sur ce point précis : la révision systématique du bateau – hôpital. Il s’agit de vies humaines, de traitements destinés aux hommes, on ne badine point. Toute négligence et toute imprudence risquent de mener à des cas irréversibles. Revenus en février 2025, l’équipe médicale et le personnel à bord du navire sont fin prêts. Mercy Ships par le biais de l’Africa – Mercy travaille…

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