A l'aune de la gravité de la situation qui prévaut actuellement, la remarque revêt un caractère on ne peut plus opportun. Les porteurs du Covid-19 utilisent tous les subterfuges imaginables pour joindre un lieu encore indemne. L'Alaotra-Mangoro est à quelques heures de marche de l'Atsinanana, l'épicentre des attaques du fléau. Mais aussi d'Anjozorobe-Analamanga. « Un détachement composé de gendarmes et de militaires est déjà installé à chaque brèche, en l'occurrence, respectivement dans les Communes de Didy, de Tanandava et de Soalazaina », révéla la représentante de l'Etat, chef du Centre régional de commandement contre le coronavirus de l'Alaotra-Mangoro. Avant de faire noter qu'au niveau de chaque hameau et secteur de chaque Fokontany, une nouvelle structure de détection d'intrus est instituée. C'est le « Folotafo » qui regroupe en une unité chaque groupe de dix maisons.
L'initiative se met dans le prolongement de l'Andrimasompokonolona, le désormais appareil classique, entre les mains du chef du Fokontany, chargé d'assurer la sécurité. Les Districts d'Andilamena, d'Amparafaravola, de Moramanga et d'Anosibe an'Ala ont déjà leurs « Folotafo ». Celui de Marotampona a déjà fait preuve de l'efficacité de cette initiative.
Nandrasana