Durant sa prise de parole, lors d’un face – à – face entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, avant – hier, à Ivato, le député avait de nouveau martelé qu’il n’y a nul besoin de confinement. Pourtant, d’aucuns n’ignorent que les cas positifs de Covid-19 connaissent une recrudescence en ce moment dans la ville portuaire. A part cela, Roland Ratsiraka affirme également que le Gouvernement serait en train de cacher les données statistiques et qu’en réalité, le nombre de morts du coronavirus dépasserait déjà les chiffres officiels. Autant d’affirmations gratuites avancées sans la moindre preuve.
L’on est alors amené à s’interroger sur les réelles motivations et le sens du devoir en tant que parlementaire de cet ancien candidat déchu à la présidentielle. Faut – il souligner que d’après ses homologues députés, c’est la première fois que Roland Ratsiraka est aperçu dans une réunion de la Chambre basse depuis le début de son mandat.
Langage contradictoire
Durant le déplacement du chef du Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 et non moins ministre de l’Intérieur, Tianarivelo Razafimahefa à Toamasina, le leader du parti MTS avait suggérer que le confinement n’était nécessaire qu’en cas de décès du coronavirus. Aujourd’hui, alors que le Grand Port enregistre déjà son 2ème décès, il change de langage en soutenant qu’il n’y a pas besoin de confinement. Au vu de l’évolution de l’épidémie qui est en train de faire beaucoup de victimes à Toamasina en ce moment, il est difficile de ne pas tenir ce membre de l’Assemblée nationale comme principal responsable.
Au lieu d’œuvrer pour la protection de la population, Roland Ratsiraka semble jouer à un jeu politique très dangereux ayant uniquement comme but de déstabiliser le régime en place. Au vu de son parcours politique, tout porte à croire que Roland Ratsiraka se trouve dans une situation désespérée. N’a – t – il pas digéré ses deux défaites successives lors des élections présidentielles et municipales au point d’agir de la sorte ? Malgré la situation d’exception qui exige l’application de mesures rigoureuses, cet ancien ministre du Tourisme joue les laxistes. A bon entendeur !
La Rédaction