Publié dans Politique

Assemblée nationale - Naissance d'un 4e groupement parlementaire

Publié le mardi, 16 juin 2020

Un nouveau  groupement parlementaire prend forme à l'Assemblée nationale. Après celui de l'IRD, du TIM, du GP Républicain, la naissance d'un quatrième groupement parlementaire se profile à l'horizon. Il s'agit du regroupement des députés qui auparavant ne se sont adhérés à aucun des groupements existants. Apparemment, c'est le député indépendant élu à Antanifotsy, Narson Rafidimanana, qui préside ce nouveau groupement qui comme il l'a qualifié « non affilié ».

C'est  après l'intervention avant hier du Premier ministre Ntsay Christian pour marquer  la fin des séances de face- à- face entre les députés et le Gouvernement que Narson Rafidimanana a pris la parole au nom des députés non affiliés. Ce qui veut dire que l'existence de  groupement est acceptée par la présidente de l'Assemblée nationale  Christine Razanamahasoa et certainement par le bureau permanent.

Bien que son « identité » reste encore à officialiser, le député d'Antanifotsy a donné l'esquisse de ce 4e groupement parlementaire dans son discours. Narson Rafidimamana a en effet insisté sur les valeurs malagasy (soatoavina) et l'identité culturelle  comme base du développement.

« L'histoire de ce pays a démontré les avantages  acquis par le biais des valeurs malagasy à savoir le Fihavanana, l'entraide et la solidarité. Nous connaitrons le développement rapide tant souhaité si on arrive à bannir l'égoïsme, la cupidité, l'injustice et la stigmatisation », plaide le porte-parole de ce nouveau-né au sein des groupements parlementaires de l'Assemblée nationale. Il a également martelé l'importance de conserver   l'identité culturelle en cette période de mondialisation.

« Bon nombre des pays dits avancés ou en voie de l'être avaient élaboré un programme de développement sans pour autant renier leur identité culturelle », affirme Narson Rafidimanana. Lui qui a cité ensuite  à la presse à titre d'exemple des pays ayant su protéger leur identité culturelle, le Japon en Asie et le Maroc en Afrique…

La rédaction

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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