Publié dans Politique

Réouverture des frontières européennes - Les ressortissants malagasy écartés !

Publié le lundi, 29 juin 2020


Pourquoi ? Telle est la question qui se pose à la connaissance de cette information. A l’issue de vigoureuses tractations, les Européens ont fini par s’accorder sur la liste des pays dont les ressortissants seront autorisés à voyager en Europe, première destination touristique au monde, à partir de ce mercredi 1er juillet. Validée demain, cette liste est bel et bien figée, selon plusieurs sources diplomatiques européennes.
Fermées depuis le 15 mars, les frontières de l'Union européenne et l'espace Schengen vont s’ouvrir à plusieurs pays à savoir l'Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, et l'Uruguay. Pour le continent, les pays autorisés à franchir les frontières européennes sont l’Angola, la Tunisie, la Namibie, l’Ouganda, le Mozambique, l’île Maurice, la Zambie, le Rwanda, l’Éthiopie, le Maroc, l’Algérie et l’Égypte.
D’après des sources bien informées, ces pays répondent aux critères sanitaires fixés par les Européens, à savoir être dans une situation épidémiologique semblable ou meilleure que celle du Vieux continent. Le seuil fixé correspond ainsi à un taux de nouveaux cas de Covid-19 inférieur ou égale à 16 pour 100.000 habitants sur les 14 derniers jours.
Révision dans deux semaines
Etant donné le bilan de la pandémie dans le pays, l’on se demande alors pourquoi la Grande île n’a pas été intégrée dans cette liste. A priori, la Chine va également bénéficier de la même disposition à condition d’accueillir, elle aussi, des voyageurs européens. Les Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie avec 2,5 millions de cas, ne sont pas inclus dans la liste. La situation sanitaire, avec d'importants rebonds de la pandémie dans certains Etats du Sud, y est jugée insatisfaisante .
L’on apprend néanmoins que la liste fera l’objet d’une révision régulière. Les Européens ont, en effet, convenu d'actualiser la fameuse liste toutes les deux semaines en fonction de l’évolution de la situation. L'outil sert ainsi également de levier pour pousser les pays tiers à se rouvrir eux aussi aux citoyens de l'UE et de l'espace Schengen, qui inclut la Norvège, l'Islande, le Liechtenstein et la Suisse. Pour le moment, les autorités malagasy n’ont pas encore annoncé une quelconque ouverture des liaisons aériennes. Des indiscrétions révèlent néanmoins que la reprise des vols extérieurs qui relient Madagascar avec le reste du monde pourraient être envisagée d’ici le mois de septembre.
La Rédaction


Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff