Publié dans Politique

Prix des médicaments dans les pharmacies - Une hausse variant entre 200 à 2 000 ariary notifiée

Publié le mardi, 28 juillet 2020

La majorité des médicaments concernés. Récemment, une plateforme du suivi de l’inflation a dénoncé la hausse vertigineuse du prix des médicaments dans les pharmacies, notamment ceux prescrits pour la prévention et le traitement du coronavirus. La vitamine C et le magnésium en sont au premier plan, avec une hausse jusqu’à 75%, d’après toujours cette plateforme. A l’exemple de la vitamine C, très recommandée par les médecins pour la prévention et le traitement du Covid-19, le prix d’une plaquette varie entre 1 600 et 4 500 ariary, selon les marques disponibles allant de la générique au spécifique. Pour le magné B6, une boîte se vend en ce moment entre 11 000 et 12 000 ariary, contre 10 000 ariary au mois de juin.

Quant à l’azithromycine, parmi les médicaments recommandés par les médecins pour le traitement des cas asymptomatiques ou modérés du Covid-19, le prix tourne actuellement autour de 8 000 ariary, contre 7 000 ariary et quelque auparavant. La majorité des pharmacies n’en avaient plus de stock ces derniers jours, quoique l’approvisionnement ait repris depuis cette semaine, avec le nouvel arrivage. Certaines officines en disposent désormais, comme celles localisées à Itaosy. « Une dizaine de personnes, munies d’ordonnance, en ont acheté entre 10h et midi », nous confie une pharmacienne de Bemasoandro. D’autres attendent encore leur tour d’approvisionnement, à l’exemple d’une pharmacie à Mandroseza où les personnes qui demandent ne cessent d’affluer.

Des solutions en cours d’identification

Lors de son rendez-vous télévisé du dimanche dernier, le Premier ministre Christian Ntsay a reconnu la hausse du prix des médicaments dans les pharmacies, y compris le Covid- Organics, et ce à partir des plaintes des consommateurs. « Je viens d’en parler avec le président de l’Ordre des pharmaciens, afin d’identifier des solutions. Les contrôles seront renforcés pour constater si les pharmacies profitent vraiment de la situation actuelle. C’est le moment de vérifier les marges entre les grossistes et les officines et de faire des efforts, en tenant compte des besoins des consommateurs », a affirmé le Chef du Gouvernement. Questionné à ce sujet, le président national de l’Ordre des pharmaciens en la personne du Dr Tantely Rakotomalala n’a pas donné plus d’informations. « Nous sommes actuellement en pleine concertation avec tous les acteurs afin de déterminer des solutions », avance-t-il. « En parallèle, l’approvisionnement en médicaments, notamment ceux récemment en rupture de stock, reprend avec les nouveaux arrivages », ajoute ce premier responsable. Ce dernier a, rappelons-le, souligné la semaine dernière que contrairement aux critiques qui fusent, les pharmacies ne profitent pas de la situation de crise. Les médicaments se vendent selon le stock et la marque disponible. L’approvisionnement en certains médicaments reste en sous tension, avec le boom des demandes.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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