Publié dans Politique

Réhabilitation de la RN13 - Le Président Rajoelina obtient la confiance des bailleurs de fonds

Publié le lundi, 05 octobre 2020

« Si la RN13 n’est pas réhabilitée, j’arrêterai la politique » ! Ces mots sont sortis de la bouche du Président Andry Rajoelina au cours de sa dernière intervention sur la chaîne nationale, dimanche dernier.  Le Chef de l’Etat s’est exprimé depuis Taolagnaro où il effectue une tournée dans la partie sud du pays depuis samedi. Il s’est penché sur les difficultés auxquelles font face la population locale dont la sècheresse, la famine ainsi que la vétusté des infrastructures routières. Ce projet de réhabilitation de la RN13 qui relie Ihosy et Taolagnaro fait d’ailleurs partie de ses « Velirano » à l’endroit de la population de l’Anosy durant la campagne électorale et qu’il tient à réaliser par tous les moyens.

 

L’homme fort du pays a annoncé que les travaux dans ce sens débuteront dès l’année prochaine. Comme il fallait s’y attendre, ces propos du Président n’ont pas manqué de déchaîner une nouvelle fois les critiques de la part des membres de l’Opposition qui accusent de Chef de l’Etat de marcher sur les traces de son prédécesseur. Il faut pourtant savoir que presque tous les régimes ont ambitionné de réaliser multiples projets de réhabilitation d’infrastructures routières, y compris la RN13, sans qu’aucun ouvrage n’ait été matérialisé. Le régime actuel a réussi l’exploit d’obtenir la confiance des bailleurs de fonds.

Relance par l’Union européenne

 Certes, de multiples accords ont été signés par le passé mais sans véritablement déboucher vers du concret. L’on parle même de signatures d’accord visant tout simplement à encaisser une partie des financements extérieurs sans la moindre retombée sur les projets en question. Un décaissement ne s’obtient pourtant pas aussi facilement mais est précédé d’une étude approfondie des organismes qui fournissent les financements. Une situation qui a fait perdre la crédibilité des anciens dirigeants aux yeux des bailleurs de fonds. Ces derniers pourraient s’être rétractés à défaut de preuves de bonne gouvernance.

 Il a fallu attendre le régime d’Andry Rajoelina pour voir enfin le début des travaux, et ce pour de vrai. A preuve, le 4 mars 2019, c'est-à-dire moins de deux mois après son investiture, le Président de la République avait reçu une délégation de l’Union européenne à Ambohitsorohitra. Cette organisation qui fait partie des principaux partenaires techniques et financiers de la Grande île avait alors relancé les projets de coopération avec la Grande île tout en promettant des aides financières pour la réalisation de plusieurs projets de réhabilitation d’infrastructures routières incluant la RN13. Lesdits projets ont été à l’ordre du jour au cours d’un dialogue politique suivant cette rencontre. Cela était la preuve vivante que l’organisation attendait sans doute un nouveau régime pour renouveler sa confiance. C’est aussi le cas de l’axe Ambilobe – Vohémar qui n’a cessé de faire l’objet d’un canular destiné à tromper l’opinion publique. L’avènement du régime actuel a permis de rendre les travaux effectifs. Une fois de plus, Andry Rajoelina réaffirme sa bonne foi et sa volonté politique pour conduire le pays vers un réel développement.

La Rédaction

Fil infos

  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • Projets de grandes infrastructures - L’intérêt général prime sur l’intérêt d’une communauté
  • Mara Volamiranty Donna - « Arrêtons de déformer l’histoire »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

A bout portant

AutoDiff