Publié dans Politique

Meurtre de neuf personnes à Faratsiho - 4 millions d’ariary pour toute information sur les auteurs

Publié le lundi, 21 décembre 2020

Le député élu à Faratsiho propose de gratifier de 4 millions d’ariary la personne qui fournira des informations pertinentes sur des dahalo ayant récemment perpétré un acte abominable dans ce District. « Je lance un appel à toutes les personnes de bonne volonté. Rien ne dit que ces bandits de grand chemin ne poursuivront par leurs méfaits. (…) Il est également fort probable que ces individus soient derrière les attaques commises sur les routes. Ainsi Je suis disposé à remettre une récompense de 4 millions d’ariary à toute personne qui a des informations permettant d’arrêter les individus ayant participé à ce massacre », a déclaré le député et non moins vice-président de l’Assemblée nationale, Honoré Rasolonjatovo, dit Papasolo au cours d’une conférence de presse organisée, hier, en son bureau à Tsimbazaza. Cette somme considérable démontre l’importance que le député attache à la capture des bandits. Le décès de neuf personnes en fin de semaine dernière dans la localité d’Ankidaondrano, Fokontany Analamihantona, dans la Commune d’Ambohiborona Ambatofotsy du District de Faratsiho continue d’émouvoir la population locale. La guerre aux bandits dans cette circonscription est maintenant plus que prononcée. Au cours d’une attaque à main armée, sans précédent, commise par une dizaine de bandits dans ledit Fokontany, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, un couple et leurs 6 enfants ont été bloqués chez eux et brûlés vifs. Le frère du père de cette famille, qui venait leur porter secours, a été lui exécuté par balle.
Un orphelin
La vengeance aurait motivé cet acte odieux, d’après des premières informations recueillies. D’après le député élu à Faratsiho, les présumés auteurs de ces actes auraient déjà attaqué cette famille en janvier 2019. Suite à cette attaque, ces bandits se seraient ainsi faits arrêtés. A l’issue de leur procès, deux prévenus auraient alors écopé cinq ans de prison ferme tandis que les autres de peine d’emprisonnement avec sursis ou de relaxe au bénéfice du doute. Le député élu à Faratsiho, Honoré Rasolonjatovo et non moins vice-président de l’Assemblée nationale, indique que ces bandits n’auraient pas cessé de proférer des menaces à l’encontre des victimes depuis. Le parlementaire soutient que l’un des bandits présents lors de l’attaque de vendredi fait partie de ceux ayant écopé cinq ans de prison ferme. « Il est déplorable de constater que des personnes censées être en prison peuvent continuer leurs méfaits », regrette-t-il. Et de se demander où se situe la défaillance, au niveau de la Justice, de l’administration pénitentiaire ou des Forces de l’ordre. Il appelle par ailleurs toutes les âmes charitables à apporter leur soutien à la famille des décédés. « La famille des victimes a tout perdu. Deux maisons ont été brûlées. Les parents du couple sont encore en vie mais sont très âgés », rapporte-t-il. L’attaque de ces bandits a laissé un orphelin. Le député précise que le couple décédé avait un dernier enfant qui a été épargné. Ce jeune garçon de dix ans avait passé la nuit chez son oncle lequel, disions-nous plus haut, a été abattu par les bandits.
 La Rédaction


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Editorial

  • De l’impossible à l’inévitable !
    Au stade actuel de la situation du moins jusqu’en fin de week-end dernier, il est du domaine de l’impossible d’imaginer un quelconque rapprochement entre les deux camps. La corde reste raide et même se durcit. A l’allure où vont les choses, on s’achemine vers la rupture autrement dit vers le point de non- retour. Pour le moment, il subsiste encore une faible possibilité de parvenir à un certain apaisement. Le dialogue demeure la chance ultime ! Le pays est partagé voire écartelé entre l’impossible rapprochement et l’inévitable dialogue. Pour le camp du pouvoir incarné par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, on écarte catégoriquement l’idée de déposer la démission. Une option non négociable dans la mesure où le Président de la République Rajoelina Andry croit dur comme fer qu’il détient entre ses mains la légalité du pouvoir. Une légalité de pouvoir obtenue selon le verdict des urnes ! Démocratiquement…

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