Publié dans Politique

FFKM - L’intégration d’autres confessions remise en cause

Publié le mardi, 29 décembre 2020


Le Fiombonan’ny Fiangonana Kristianina eto Madagasikara ou Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar fait l’actualité dans le milieu religieux. L’intégration de nouvelles églises au sein de ce conseil serait, semble-t-il, de nouveau d’actualité, à entendre les informations qui circulent ces derniers temps. Une éventualité qui ne ferait pas l’unanimité parmi les quatre églises formant le FFKM. Pour rappel, ce conseil œcuménique comprend les quatre plus anciennes et les plus éminentes confessions chrétiennes, à savoir l’Eglise catholique romane (ECAR), l’Eglise de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM), l’Eglise luthérienne malgache (FLM) et l’Eglise épiscopale de Madagascar (EEM). Alors que ce conseil a célébré récemment ses quarante ans d’existence, l’idée d’une intégration de nouvelles églises en son sein fait de nouveau son chemin.
Au cours d’une messe, dont des extraits ont été diffusés sur une chaine de radio de la place, un pasteur a affirmé notamment que la décision ferait suite à une réunion qui se serait déroulée à Antsiranana. Il a été dit que cinq églises légalement formées, pourraient être intégrées au sein du FFKM. Et que, l’arrivée de ces nouvelles églises se ferait à partir de l’année 2021 sans pour autant divulguer le nom de ces cinq confessions. Pourtant au sein même du conseil, cette éventualité ne fait pas l’unanimité. Les avis divergeraient entre les chefs religieux. Interrogé, un prélat issu d’une des quatre églises formant ce conseil dément l’existence d’une éventuelle entrée de nouvelles églises dans le FFKM. Notre interlocuteur soutient également que son église aurait déjà fait part de sa réticence à l’intégration de nouvelles confessions au sein du conseil. Pis, cette église, du moins selon certains de ses porte-paroles, pourrait quitter le FFKM si d’autres confessions y faisaient leur rentrée. Sachant la place qu’occupe cette église au sein du FFKM et de la vie publique à Madagascar, sa voix compte. Reste à savoir quelle décision sera donc prise par les chefs religieux au sein du FFKM.
La rédaction


Fil infos

  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff