Publié dans Politique

Gestion des affaires nationales - Des responsables défaillants nuisent au Président !

Publié le jeudi, 07 janvier 2021


Le mal vient – il de l’intérieur ? Telle est la question qui se pose, à juste titre, face à l’attitude de certains responsables au sein du régime actuel. Des dysfonctionnements dans plusieurs domaines amènent à ce constat. En tant que numéro un du pouvoir, le Président de la République ne cesse de montrer l’exemple tout en traçant la marche à suivre pour l’ensemble des membres de l’Exécutif. Néanmoins, force est de constater que certains responsables n’arrivent pas à suivre la cadence ou (par inaptitude ou mauvaise foi) méprisent délibérément les consignes du Chef de l’Etat.
A titre d’exemple, depuis son arrivée au pouvoir, le Président fait de la lutte contre la corruption un de ses chevaux de bataille afin d’optimiser la gestion des affaires publiques. En dépit des instructions fermes du Chef de l’Etat pour mettre fin à ce fléau qui gangrène le système administratif, les cas de corruption demeurent plus que flagrants dans le monde de la Justice. Un monde où l’expression « avoir les bras longs » est encore et toujours d’actualité. Il ne passe pas un seul jour sans que des simples citoyens ne se plaignent des décisions judiciaires souvent douteuses voire injustes. La vérité se range du côté de ceux qui disposent de moyens financiers conséquents à débourser tandis que le sort des plus démunis est, la plupart du temps, improbable.
Secteurs sensibles
Toujours dans les secteurs qui touchent directement le quotidien des Malagasy, la flambée des prix des produits de première nécessité alimente les doléances des ménages en ce moment. Les descentes inopinées aux allures d’opérations de communication menées par le ministère du Commerce ne suffisent plus puisque, malgré tout, les commerçants s’entêtent à réviser les prix à la hausse. Des dispositions plus rigoureuses et durables s’imposent pour éviter que la situation sociale ne dégénère d’ici quelques mois.
La dernière actualité brûlante relative à la saisie de 73 kilos d’or en Afrique du Sud s’inscrit aussi dans la liste des défaillances voire d’irresponsabilités qui risque d’éclabousser fortement l’image du régime. Si cette énorme quantité d’or a pu quitter nos frontières, il est sûr que, quelque part, les responsables concernés ont, soit pris leur fonction à la légère (défaut de contrôle) ou ont tout simplement été le complice de ce trafic honteux. Pourtant, de son côté, le Président s’acharne à concrétiser sa vision en vue de protéger nos ressources minières. Ce qui explique d’ailleurs la décision de suspensions des exportations d’or à l’étranger.
Des décisions qui s’imposent
L’assainissement et la réhabilitation des infrastructures comme les axes routiers sont un autre volet que les responsables concernés doivent considérer de près pour ne pas mettre le régime au cœur des critiques. En effet, le ton commence à monter du côté des usagers de ces infrastructures d’utilité publique à Antananarivo.
Au final, les bourdes et autres défaillances graves commises par les responsables en question finissent inévitablement par diminuer la crédibilité du régime et ternir l’image du Président de la République. Dès ce début de la nouvelle année, il est donc urgent que les dirigeants se ressaisissent pour ne pas plonger la population dans la frustration. Si les mêmes erreurs persistent, il revient à l’homme fort du pays de prendre les décisions qui s’imposent et se débarrasser des individus qui rongent le système de l’intérieur. D’ailleurs, le Président Andry Rajoelina n’a cessé de réitérer la culture de résultats qu’il entend instaurer et qui lui amènera sans aucun doute, à faire tomber des têtes, en cas d’inefficacité dans l’exécution des missions de certains responsables.
Sandra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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