Publié dans Politique

Secteur halieutique - Des investisseurs « abandonnés » implorent le ministère

Publié le mardi, 19 janvier 2021

Des milliards d’ariary. C’est ce qu’un investisseur asiatique a perdu en voulant s’investir à Madagascar dans le secteur halieutique en partenariat avec une société locale dirigée par un Malagasy. Ce dernier, qui a commis de multiples infractions, vient d’être condamné par la Justice malagasy à une peine d’emprisonnement de deux ans ferme.
Mais au-delà de cette affaire avec cet opérateur malagasy, l’investisseur étranger tourne vers le ministère de la Pêche. A cet effet, la société étrangère a effectué un recours gracieux pour demander le remboursement des frais et de manque à gagner. D’après la demanderesse, c’est suite à la lettre d’encouragement du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, et suivie de son avis favorable que l’investisseur a décidé de venir à Madagascar en envoyant au pays tous les matériels et équipements nécessaires aux activités. De cette lettre d’encouragement visée et certifiée par le représentant diplomatique du pays d’origine de l’investisseur, ce dernier a déjà entamé les travaux à la base à terre située à Mahajanga et effectué les paiements des diverses taxes et redevances dus à l’Etat malagasy.
Toutes les étapes franchies, les matériels, surtout les bateaux, ont été acheminés à Madagascar et s’y trouvent depuis le mois d’octobre 2019. Mais pour des raisons que l’investisseur ignore, les licences de pêche ne lui ont pas été délivrées depuis. Entre temps, la société étrangère a déjà entamé l’embauche des personnels dans l’attente de l’octroi du sésame qui lui permet de démarrer ses activités.  Les discussions entre les deux parties semblent en bonne voie quand, contre toute attente, tout est tombé à l’eau. Le ministère a évoqué la révision de tout octroi de licence pour la pêche industrielle. Une notification reçue par l’investisseur le mois de février. Plus d’une année d’inactivités entraînant des pertes financières énormes, il a été obligé de renvoyer les bateaux d’où ils venaient après cette décision ministérielle.
C’est pour ces raisons que la société étrangère sollicite le ministère à prendre part au remboursement des dépenses engagées et du manque à gagner.
La rédaction

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Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

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