Publié dans Politique

Lutte contre la corruption - Une bonne note de l’international pour Madagascar

Publié le jeudi, 28 janvier 2021


Transparency international initiative Madagascar a fait savoir, hier, qu’avec un score de 25 sur 100, Madagascar grimpe à la 149è place sur 180 pays dans le rapport 2020 de Transparency International sur l’indice de perception de la corruption, progressant ainsi de neuf places par rapport à 2019. 
Pour rappel, un score de 100 points selon l’indice reflète l’absence de corruption, et un score de zéro reflète le plus de corruption. L’indice de perception de la corruption est basé sur des évaluations d’experts qui ont déterminé le degré de prévalence de la corruption dans le secteur public dans 180 pays et territoires.
Pour l’Organisation non gouvernementale TI-IM, le score de la Grande-île est « encourageant ». Toutefois, le pays « peut mieux faire ». En effet, avec son score, Madagascar se trouve au même rang que le Mozambique et est encore en dessous de la moyenne régionale dans l’Afrique subsaharienne qui est elle-même en dessous de la moyenne internationale. L’Exécutif actuel objecterait d’atteindre un score de 40/100 d’ici dix ans.
Madagascar a obtenu ces scores grâce à des mesures prises en 2019, notamment l’engagement public du Président de la République dans la lutte contre la corruption, les arrestations et poursuites d’auteurs de corruption, l’adoption de la loi sur le recouvrement des avoirs illicites, les nominations des responsables du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité et du Bureau indépendant anti-corruption, ainsi qu’aux premières condamnations issues du Pôle anti-corruption et la stabilité politique. Notons que l’indice 2020 s’est donc focalisé sur la période de la Covid-19. 
Ces mesures ne sont pas suffisantes. La corruption reste active. Les efforts entrepris par le pouvoir doivent être consolidés, renforcés et continués, commente le Comité pour la sauvegarde de l‘Intégrité. Cet organisme recommande par exemple la création et l’opérationnalisation de l’agence de recouvrement des avoirs illicites, dernier organe du système anti-corruption, l’adoption, telle que prévue dans la stratégie nationale de lutte contre la corruption, de politiques sectorielles de lutte contre la corruption et de gouvernance dans les secteurs prioritaires, l’abandon de la proposition d’amendement de la loi PAC devant le Sénat. Un observateur estime que les tergiversations des députés dans le traitement des dossiers de mise en accusation devant la HCJ peuvent porter préjudice à Madagascar dans la perception de la lutte contre la corruption dans le pays. 
La rédaction

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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