Publié dans Politique

Imbiki Herilaza - Nouvelle approche du travail de sénateur

Publié le mercredi, 27 janvier 2021


Le vice-président du Sénat Imbiki Herilaza a délimité les contours du travail de sénateur. Il appelle à des sénateurs proches des Collectivités territoriales décentralisées tout en assurant la qualité du travail parlementaire.
Les yeux des observateurs de la vie politique sont toujours tournés vers le Sénat actuellement. Cette seconde institution du pays vient en effet d’être mise en place suite à la passation de pouvoir entre le bureau permanent, en début de semaine. La nouvelle composition du Sénat entre d’ores et déjà en action même s’il n’est pas en session.
Le vice-président du Sénat pour la partie Nord de l’île, Imbiki Herilaza, a délimité les contours du travail parlementaire. Juriste de formation et magistrat de carrière, il a donné l’assurance que l’élaboration et les discussions des lois ou propositions de loi feront l’objet d’une amélioration. Il a mis particulièrement l’accent sur les lois qui sont en relation directe avec le développement du pays.
Cet ancien secrétaire général du ministère de la Justice a également fait savoir que les relations entre la Chambre haute, les maires et les conseillers municipaux seront au beau fixe pour l’intérêt général et celui des collectivités qu’ils représentent. Les portes du Sénat leur sont grandes ouvertes a assuré Imbiki Herilaza.
Poursuivant ses explications, les sénateurs iront à l’approche des Collectivités territoriales décentralisées, dans toutes les Communes, a noté Imbiki Herilaza, sénateur nommé par le Président Andry Rajoelina. Les descentes auront pour objectif de constater de visu les problèmes relatifs aux Communes. Toutefois, ils apporteront également les solutions idoines y afférentes.
Pour ce qui est de la situation des Communes, le vice-président du Sénat a avancé que la décentralisation ne sera effective que s’il y a transfert de ressources et transfert de compétences. Il existe des lois qui régissent la décentralisation, il faut les vulgariser pour que les maires et les conseillers puissent bien gérer les Communes et trouver des sources de revenus, a-t-il fait savoir.
Le plus important également est de savoir gérer les ressources pour mettre en place des infrastructures de développement et assurer le service public pour l’intérêt de tous les malagasy, a-t-il précisé. Le but étant de toujours travailler pour l’intérêt général, pour le développement du pays et l’épanouissement de la population.
Et sur un autre tableau, Imbiki Herilaza a fait savoir qu’il y aura ce jour au Palais de verre Anosikely une formation au profit des membres du bureau permanent. Cette formation sera orientée sur le travail parlementaire.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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