Publié dans Politique

Université de Toamasina - Son président aspire à devenir ministre

Publié le jeudi, 25 février 2021


Au cœur des polémiques depuis la tragédie ayant coûté la vie à un étudiant la semaine passée, le président de l’université de Toamasina, Dr Conscient Zafitody, est parmi ceux qui aspirent à devenir ministres. L’intéressé a lorgné sur le portefeuille de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, occupé jusqu’ici par la jeune professeure Elia Béatrice Assoumacou.
Au début de l’année, face aux bruits persistants selon lesquels un changement de Gouvernement aurait dû intervenir, le 4 janvier, l’intéressé aurait adressé au Président Andry Rajoelina une lettre de motivation détaillant sa volonté d’accéder au poste du ministère ayant son siège à Tsimbazaza.
Dans cette lettre de motivation, le controversé président de l’université de Toamasina se dit intéressé par le programme de l’Etat sur l’Education pour tous et il affirme sa « bonne volonté » de participer au développement du système d’enseignement supérieur. 
Immédiatement opérationnel
Exhibant ses mérites personnels, Dr Zafitody s’est exprimé en ces termes : « En outre, mes expériences aux postes successifs, premier directeur de l’Institut supérieur de technologie de la côte-Est (ISTRCE), à Fenoarivo Atsinanana, puis actuellement président de l’université de Toamasina, m’ont permis de consolider ma compétence technique, managériale et en administration publique et de me familiariser aux nombreux partenaires techniques et financiers universitaires.
« Elles m’ont aussi permis de perfectionner les capacités relationnelles, le respect de l’éthique professionnelle, l’esprit d’équipe et d’analyses. D’ailleurs, ces expériences me rendront également capable de manager les activités du ministère et me permettront d’assurer la mise en œuvre des politiques définies dans le PGE sur l’éducation pour tous afin de répondre et d’atteindre les objectifs stratégiques sur l’innovation éducative préconisée par l’IEM ».
Pour terminer sa correspondance, le postulant a fait part de sa disponibilité à un éventuel entretien. « Ainsi, me nommer à ce poste serait un grand avantage pour le ministère et l’ensemble du pays car je serai immédiatement opérationnel du fait que je suis familiarisé dans le système, et je me dispose à tout éventuel entretien. » Malheureusement pour lui, Iavoloha a annoncé en janvier le maintien de l’équipe en place.
Et les observateurs doutent sur l’existence d’un lien entre le non-paiement des bourses et équipement des étudiants par l’actuel président de l’université de Toamasina ayant causé la mort d’un universitaire et sa demande sans suite de devenir ministre de l’Enseignement supérieur….
Recueillis par M.R.

Fil infos

  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

A bout portant

AutoDiff