Publié dans Politique

Tarif Optima de la JIRAMA - Le PCA rassure la Banque mondiale

Publié le mardi, 09 mars 2021


Optima appliquée pour de bon. Le président du conseil d’administration de la JIRAMA, Solo Andriamanampisoa, a annoncé hier, que « la nouvelle grille tarifaire Optima sera officiellement appliquée à partir du 1er mai prochain ». Cette annonce vient ainsi rassurer la Banque mondiale. Cette dernière a en effet multiplié les tentatives pour convaincre la société d’eau et d’électricité de maintenir l’application de cette nouvelle grille tarifaire. Dans sa dernière correspondance, la directrice des opérations de l’Institution de Bretton Woods, Idah Z.Pswarayi-Riddihough, a même abordé comment la nouvelle tarification, si appliquée et mise en œuvre, va contribuer à redresser l’équilibre financier et opérationnel de la JIRAMA tout en améliorant la qualité de service de fourniture d’électricité. « Le tarif Optima est appliqué depuis le début de l’année. Toutefois, suite aux directives lors du Conseil des ministres du 20 janvier dernier, des révisions ont dû être opérées pour éviter de pénaliser les clients avec des factures exorbitantes. Optima a ainsi eu plusieurs versions. La première version est celle lancée au mois de janvier. Une deuxième a été élaborée en cours de route. Et la dernière vient d’être terminée au courant de la semaine. C’est celle-ci qui sera appliquée à partir du 1er mai. Elle permettra une amélioration de deux milliards d’ariary», explique ce responsable aux membres de la presse, durant une rencontre.
Cependant, cette dernière version sera encore présentée aux partenaires techniques et financiers de la JIRAMA, dont la Banque mondiale, avant d’être appliquée. « Nos partenaires craignent surtout que le report de l’application d’Optima nuise au redressement de la compagnie en favorisant l’augmentation des pertes de la JIRAMA. Mais nous allons leur expliquer lors de la présentation comment nous allons nous y prendre avec cette nouvelle version pour réduire petit à petit ces pertes et augmenter les gains de la compagnie», détaille Solo Andriamanampisoa. Dans tous les cas, les mesures ont été prises pour préserver les abonnés de la JIRAMA. «Un tarif intermédiaire a été élaboré pour les clients qui ne peuvent ni être dans la catégorie Confort ni dans la catégorie Super Confort. Par la suite, chacune de ces catégories tarifaires devrait enregistrer une baisse de facture à payer. Et plus la consommation augmente, plus la péréquation tarifaire sera palpable », rassure le PCA de la JIRAMA.
Outre l’électricité, les tarifs en eau seront également réajustés à partir du mois de juillet 2021. «La JIRAMA vend aujourd’hui le litre d’eau à seulement 0,45 ariary. Un somme minime empêchant à la société de faire des investissements dans les infrastructures. Mais avant d’opérer à un réajustement tarifaire, nous allons d’abord améliorer la qualité de service notamment avec le remplacement de canaux usagés mais aussi l’opérationnalisation de toutes les unités de traitement d’eau conteneurisées et de Mandroseza II. Et c’est après tout cela que nous lancerons Optim’eau» conclut-il.  En attendant, la JIRAMA présente déjà des bilans positifs, surtout suite aux renégociations de tous les contrats d’achat d’énergie. Cette amélioration se chiffre à 290 milliards d’ariary. Il reste à voir si Optima aura aussi le même impact.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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