Publié dans Politique

Jeunes diplômés - 2 800 000 en quête d’emplois

Publié le jeudi, 11 mars 2021


En difficulté. 500 000 jeunes arrivent annuellement sur le marché du travail. Cependant, sur 4 millions de chômeurs recensés, 70% d’entre eux sont des jeunes diplômés soit environ 2 800 000 personnes. La faible capacité d’absorption du marché oblige 83% d’entre eux à s’orienter vers les emplois informels.  « La cause de chômage élevé chez les jeunes ne réside pas uniquement dans la rareté de l’emploi. L’inadéquation de l’emploi et de la formation, le manque d’expérience professionnelle et les difficultés d’accès au stage aggravent la situation des jeunes à Madagascar. Il y a donc un défi permanent qui demande un effort constant pour faciliter l’insertion professionnelle de ces jeunes » déclare Gisèle Ranampy, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois Sociales (MTEFPLS).
Pôle Stage
Le Gouvernement tente actuellement de renverser la tendance précaire de l’emploi dans le pays et favoriser l’emploi des jeunes. Gisèle Ranampy numéro un du MTEPFLS en collaboration avec Lantosoa Rakotomalala ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) et Amiraly Hassim président du Syndicat des industries ont annoncé la mise en place de la plateforme Pôle Stage Madagascar (PSM). Le lancement officiel s’est tenu, hier, à Antanimena. En effet, le stage représente une étape incontournable en matière d’insertion professionnelle. « Il est difficile pour les jeunes diplômés de trouver des stages afin de mettre en pratique leur connaissance et d’obtenir une première expérience professionnelle. Du côté des entreprises, bon nombre d’entre elles sont réticentes à l’idée de prendre des stagiaires car dans la majorité des cas, elles sont insatisfaites par ces derniers. Le pôle stage a été créé pour servir d’intermédiation entre les offres et les demandes de stage à Madagascar », explique le numéro un du MTEFPLS durant son discours. Dans un premier temps, les centaines d’entreprises membres du Syndicat des industries de Madagascar vont être les premières à publier des offres de stage sur le PSM.
Critères
Les étudiants issus d’une université ou d’un institut agréé par l’Etat ayant signé une convention de partenariat avec le Pôle Stage, les étudiants méritants de niveau BTS pour les filières techniques et les étudiants méritants en troisième année de licence pour les autres filières seront les bénéficiaires directs de cette initiative.
Outre le Pôle Stage, l’accroissement des investissements publics du Gouvernement, la mise en place du financement « Fihariana » sans oublier l’industrialisation dans le cadre du projet « One District One Factory » représentent également une niche d’emplois aux jeunes.
Solange Heriniaina

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff