Publié dans Politique

Propagation du coronavirus - L'isolement d'Analamanga semble inévitable !

Publié le jeudi, 01 avril 2021

L'heure est grave du moins pour la Région d'Analamanga. La Covid-19 fait de plus en plus de victimes. Rien qu'en deux semaines, plus précisément du 22 au 31 mars dernier, 1 216 personnes ont été testées positives. Pire encore, 23 patients victimes du syndrome de détresse respiratoire aigüe ont succombé. Et si ce bilan s'alourdit encore, les mesures de sécurité sanitaire méritent d'être révisées. Prenons par exemple le cas des Régions DIANA et Boeny qui ont enregistré actuellement une nette amélioration en matière de nouveaux porteurs du virus.

Et cela a été constaté après que le Président de la République Andry Nirina Rajoelina a ordonné la fermeture de ces deux localités où le virus s'est rapidement répandu. En effet, une semaine avant l'annonce de leur isolement, la pointe Nord de la Grande île a enregistré 102 cas positifs tandis que Boeny a totalisé 82 individus contaminés sur 1 029 infectés. Or, entre le 22 au 31 mars dernier, période durant laquelle la fermeture de la route nationale 4 à toutes les coopératives desservant cet axe et la suspension des vols internationaux à Nosy-Be ont été appliquées et que les nouvelles contaminations ont généralement explosé, Boeny et DIANA ont respectivement comptabilisé 118 et 144 contaminés. Cette réalité amène à dire que leur isolement pendant 15 jours va briser progressivement les chaines de contamination au point où la Capitale de Madagascar et ses environs doivent aussi s'en soumettre. Etant donné que le confinement ne demeure pas encore une option pour le moment, a souligné le locataire d'Iavoloha le 20 mars dernier. En outre, la restriction des déplacements et d'autres activités non essentielles n'aura pas lieu.

5 nouveaux décès à Analamanga en 24 heures

Un peu plus d'un an après la découverte des premières contaminations à la Covid-19, Madagascar est de plus en plus endeuillé. Hier encore, le Centre de commandement opérationnel Covid-19 a rapporté 15 nouveaux décès liés au coronavirus le 31 mars dernier. Cela fait un total de 433 patients décédés depuis le 23 mars 2020. Cinq morts ont été signalés à Analamanga, quatre pour Atsinanana et Boeny, six pour DIANA, Alaotra- Mangoro, Haute- Matsiatra, Menabe, Analanjirofo et Atsimo- Atsinanana. En l'espace  de 24 heures, 270 nouvelles contaminations ont également été déclarées sur 972 tests effectués. Analamanga a encore totalisé 150 cas positifs, Atsinanana a trouvé 31 nouveaux porteurs du virus. DIANA a compté 14 individus infectés en plus de ceux qui sont en cours de traitement. Il y aussi des cas répertoriés à Haute-Matsiatra, Boeny, Analanjirofo.  Alaotra- Mangoro et Menabe ont identifié respectivement deux cas confirmés.

A cela s'ajoutent 224 patients qui ont recouvré la santé dont 91 à Analamanga et 56 à Boeny. Les autres cas de rémission ont été recensés à Atsinanana, Diana, Alaotra-Mangoro, Haute-Matsiatra, Menabe et Analanjirofo. Aux dernières nouvelles, 2 131 personnes suivent toujours leur traitement dont 239 cas graves.

K.R. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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